Malgré les manœuvres du président de l’Assemblée nationale, le dossier d’Oumar Mariko suit son cours. C’est du moins ce que souhaitent les services de renseignement qui ont transmis les résultats de leur enquête sur le coup d’Etat avorté de juillet dernier.
Impliqué dans une affaire d’homicide qui lui avait valu la levée de son immunité parlementaire à la dernière législature, Dr. Mariko est encore suspecté d’avoir participé à cette tentative de putsch. Du moins, les enquêteurs disposeraient d’éléments compromettants pour l’ancien leader estudiantin qui aurait été vu cette nuit-là à ATT-bougou en compagnie du sergent-chef Sylla, l’un des cerveaux du complot, arrêté.
Le député élu aurait confirmé avoir été au courant du projet, mais n’aurait rien fait pour l’empêcher, à plus forte raison le dénoncer, ce qui constitue un délit suivant notre code pénal. Il revient à la gendarmerie d’approfondir les enquêtes sur cette affaire sur laquelle des mains invisibles s’agitent. On doute malheureusement de la volonté des gendarmes à diligenter les investigations qui devront se terminer à l’Assemblée nationale.
DAK