Pour accepter de siéger au gouvernement de Choguel Kokalla Maiga, la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) a reçu du président de la Transition, la promesse ferme de l’Accord pour la paix et la stabilité signé en 2015. Cet engagement d’Assimi Goita risque d’être contrarié, car le projet de la fameuse police territoriale prévue par l’Accord a du mal à passer auprès de l’opinion de certaines personnes qui a commencé à faire de l’effet au Conseil national de transition au sein duquel on appelle à rejeter le projet. Une perspective qui va tendre davantage les relations avec les ex-rebelles ainsi que la communauté internationale qui a toujours souligné son attachement aux engagements pris par l’Etat malien pour la résolution de la crise au Nord. Comme quoi, les autorités de la transition sont entre le marteau d’une certaine opinion et l’enclume d’une détérioration des relations avec la CMA et certains pays amis comme l’Algérie, la France, les États Unis et les institutions internationales comme l’ONU et autres….
DAK
Source: l’indicateur du renouveau