Décidément, la Minusma n’est pas au mieux de sa forme. Elle est même dans une grande tourmente due à ses dissensions internes et à ses relations compliquées avec les protagonistes de la crise malienne, dont le gouvernement.
Celui-ci n’hésite plus à lui voler dans les plumes surtout quand elle a décidé unilatéralement de mettre en place une zone de sécurité à Kidal à l’instigation de la France. Et le président de la République l’a redit aux chefs de l’organisation onusienne qui voulaient passer par-dessus la tête du Premier ministre pour le rencontrer à Sikasso.
IBK les a refoulés vers le chef du gouvernement pour les rappeler à l’ordre. Cette nouvelle ratée de la Minusma est la preuve du décalage qui existe entre elle et l’Etat malien. Par-delà même l’opinion publique nationale, qui ne se retrouve pas dans ses décisions jugées arbitraires comme à Tabankort, à Ménaka et récemment à Anefis.
DAK
Source: L’Indicateur du Renouveau
