Si, pour battre campagne, IBK a décidé d’affréter un avion mauritanien, disons battant pavillon mauritanien, c’est très loin d’être le cas pour ses ministres. En campagne pour sa réélection, ils voyagent avec les véhicules de l’Etat et puisent dans les ressources publiques pour financer leurs déplacements.
Ces pauvres ministres harcèlent à longueur de journée leurs directeurs financiers et du matériel (DFM) ainsi que les directeurs des services rattachés à leurs départements, qui se rabattent sur les pauvres fournisseurs dont la majorité a fui le pays jusqu’à la fin de la campagne pour l’élection présidentielle.
Mais enfin tout ceci est normal et s’inscrit dans l’ordre logique des choses depuis cinq ans pendant lesquels l’exemplarité n’a jamais été la tasse de thé de nos dirigeants.
DAK
Source: L’Indicateur du Renouveau