La loi de protection des personnes handicapées, adoptée le 10 mai 2018 par l’Assemblée nationale, est une perche tendue à la Fédération malienne des personnes handicapées pour défendre partout la cause de ses militantes et militants. Et en l’occurrence, les autorités de la Fémaph devraient se battre corps et âme pour que la vérité éclate dans l’affaire de l’assassinat, la semaine dernière à Fana, d’une fillette albinos de 5 ans.
En plus de la mission de salubrité publique attendue (comme la cessation des tueries rituelles visant les handicapés en particulier, des mutilations à des fins politiques ou maléfiques, etc.), ce serait une rare occasion, pour la Fédération, pour obtenir au moins du gouvernement la signature du décret d’application, socle de la loi.
L’heure est en tout cas grave pour que l’affaire de l’albinos de Fana soit du ressort des seules associations de protection dédiées. L’intervention d’une faîtière comme la Fémaph, qui a fait la preuve de son dynamisme et de son engagement sans faille à être du côté des plus faibles et démunis par la nature, est vivement souhaitée pour bouter hors de notre pays cette violence inadmissible.
DAK
Source: L’ indicateur du renouveau