Ce n’est pas la crise au Nord du pays qui se trouve suscitée et entretenue depuis Bamako. Les affrontements meurtriers au centre sont aussi les faits de groupuscules à la manœuvre ici.
En tout cas, la saisie d’une importante quantité d’armes et de munitions la semaine dernière sur l’axe Bamako-Koro vient de lever les derniers doutes sur les sources de financement de la guerre. Certaines organisations communautaristes feraient cotiser chaque semaine leurs militants pour “l’effort de guerre”, disent-elles.
Les montants perçus vont de 2000 F CFA à plus de 500 000 F CFA par semaine, selon les moyens des uns et des autres. Comme pour dire que toutes ces cérémonies et appels à la fin des hostilités lancés depuis la capitale ne sont que de la poudre aux yeux. Aussi, pour éteindre le feu, il faudrait réellement s’attaquer d’abord aux pyromanes basés à Bamako.
DAK
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