Si, depuis le putsch du 22 mars 2012, tout a été mis en exergue pour détruire l’Adéma Pasj et l’Urd, il n’en demeure pas moins que le retour de certains fuyards au Pasj contribue à faire perdre le parti de sa crédibilité. Alors, mieux vaut tard que jamais de redorer le blason du mythique parti avant les municipales.
Les nouvelles autorités entendent organiser les communales en avril 2014 quelques moments après la probable tenue des assises du parti d’Alpha Oumar Konaré. Assises certainement de tous les dangers mais surtout de remise en cause pour aller sur de nouvelles bases.
Aujourd’hui, le parti blanc-rouge avec son abeille solitaire fait face à d’énormes problèmes de leadership. Les supposés ayant droit n’arrivant pas à s’assumer à visage découvert, les revenants qui pourtant n’ont aucune assise électorale tentent de prendre en otage le parti du Pr. Aly Nouhoum Diallo. C’est ainsi qu’après les dénigrements tout azimut orchestrés par les putschistes et leurs alliés, le Pasj s’est laissé entraîner dans les bras des revenants sans probité. Depuis, c’est la dégringolade. Si l’on n’y prend pas garde, le parti risque encore une autre fracture qui aura des conséquences plus fâcheuses que les précédentes. Alors, le Président Alpha Oumar Konaré, le Président Dioncounda Traoré ainsi que les caciques Mme Sy Kadiatou Sow, Pr. Aly N. Diallo, Adama Samassékou, Assarid Ag Imbarcawane, etc., sont interpellés face à l’histoire. L’Adéma étant un parti historique dans la vie politique africaine.
Boubacar DABO