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En plein jour non loin de la Cour d’Appel : deux jeunes tirent sur une fille pour lu retirer sa Djakarta. L’un sera lapidé puis brûlé

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La scène se passe le vendredi 1er août dernier non loin de la Cour d’appel à Banankabougou en Commune VI. Il est 16h. Deux jeunes garçons qui se transportaient sur une moto Djakarta tirent sur la main d’une jeune fille qui conduisait une moto Djakarta neuve qu’elle refusait de leur donner. Le coup de feu ainsi que les cris de la fille alertent la foule. Celui qui conduisait l’engin des braqueurs a abandonné son ami porteur de l’arme. Il est rattrapé et lapidé de pierres puis brûlé. Les policiers du 7è arrondissement qui ont voulu le sauver sont mis en déroute.

C’était très osé. 16h dans un quartier populaire comme Banankabougou est une heure de pointe. Il y a des gens partout. Pourtant, cela n’a pas dissuadé ces deux jeunes à tenter un coup suicidaire. Une jeune fille âgée de la vingtaine, domiciliée dans le quartier voulut se rendre à Yirimadjo. Elle est dépassée en vitesse par deux jeunes qui roulaient plus vite au niveau du Terminus.

Non loin de la Cour d’appel, ils lui barrent la route et lui intiment l’ordre de leur remettre sa Djakarta. Et quand elle a refusé, celui qui était assis à l’arrière a sorti de sa poche un pistolet de fabrication artisanale pour lui tirer sur la main. La jeune fille laisse tomber sa moto et crie au braqueur. Déjà le coup de feu avait alerté la foule. En la voyant se diriger vers eux, le conducteur de moto a abandonné son complice tireur du coup de feu. Ce dernier est pourchassé, rattrapé et ramené auprès de sa victime. Il est mis au milieu de la foule qui le lapide à coups de pierres.

Quand il tente de se relever, il est cloué au sol par de gros cailloux. Son camarade fugitif a alerté le commissariat de police du 7è arrondissement. Les agents dépêchés sur les lieux se sont heurtés à la détermination de la foule qui les a éconduits. Le braqueur est mis à mort à petit feu. Personne n’a été sensible à ses prières. Pour se rassurer qu’il est définitivement mis à la retraite, ils ont recouvert son corps de pneus et de cartons, aspergés d’essence et mis le feu. A l’arrivée, vers 17h des agents de la Protection civile, il était calciné. Il est âgé environ de 25 ans. Il ne portait aucune pièce. Son corps a été déposé à la morgue de l’hôpital du Mali. C’est ici aussi que sa victime a été soignée. Sa vie n’est pas en danger et elle a récupéré son engin.

 

Source: Maliactu

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