Les propagandistes affairistes se calquant sur la théorie de continent riche, dans lequel Dieu a préparé tout l’avenir de l’humanité, se retrouvent aujourd’hui dans la même situation d’impuissance et d’assistanat éternel que ceux, considérés comme nos ancêtres esclaves pour qui, aucune page de l’histoire n’a été laissée à part leur faillite face aux colons.
L’histoire nous montre encore une fois de plus que malgré les trompettes, L’Afrique ne pèse rien en matière de grandes décisions dans le monde en dehors d’être un réservoir de ressources à puiser pour le bonheur des autres.
Aujourd’hui les rapports de force entre les nations sont déterminés par leur capacité de sécurisation et de protection de leurs territoires.
Après la Seconde Guerre mondiale, une élite de noirs africains a été choisie pour mener ce qui nous a été appris dans les cours des classes comme l’octroi d’indépendance pour les pays africains.
Bientôt un siècle plus tard nous avons encore et toujours du mal à comprendre par quel moyen le continent africain a été englouti dans une série de mécanismes le transformant de continent en voie d’indépendance à continent dépendant de tout et expert en duplication.
Nous avons pris le concept d’assimilation pour de la civilisation en se posant la question aujourd’hui de savoir si les femmes africaines ont des cheveux naturels à force de ne voir que les perruques qui ont remplacé les cheveux.
Dépendance dans tous les secteurs vitaux pour ne reproduire que des masses qui vivent presque des restes de ce que les autres jettent: pour conditionner les esprits, nous avons appelé cela l’interdépendance des pays malgré que nous sachions demeurer à la traîne de l’Histoire.
Aujourd’hui, le monde a atteint son point d’ébullition culminant, et les rapports de forces se redessinent. Mais quelle place occupe l’Afrique dans les enjeux du monde actuel ?
Elle attend de voir qui sera son prochain maître pour reprendre les sites d’exploitation. C’est pour cela que nous sommes les plus grands consommateurs de toute la propagande médiatique actuelle autour des rivalités que se livrent les nations du monde.
Touré Abdoul Karim
Source: Le Démocrate