La situation épidémiologique révèle en ce jour 21 avril 2020 que 258 patients ont été testés positifs dans notre pays. Parmi ceux-ci, 57 patients ont retrouvé la santé mais 14 sont décédés et 8 évacués. Sur les 84 échantillons testés, les services de santé ont enregistré 12 nouveaux cas de Covid-19 et 1 patient guéri. Mais aucun nouveau décès n’a été enregistré. Ces 12 nouveaux cas ont été identifiés dans la Région de Koulikoro et le District de Bamako. Au total, 1903 cas contacts font l’objet d’un suivi quotidien au niveau des structures sanitaires.

1,8 MILLIARD POUR LUTTER CONTRE LE COVID-19

Le Groupe Ecobank contribue à la lutte contre le Covid-19 à hauteur d’environ 3 millions de dollars (environ 1,8 milliard de Fcfa) sur l’ensemble de son réseau en Afrique, a annoncé lundi un communiqué publié sur HYPERLINK « http://www.ecobank.com/ » \t « _blank » www.Ecobank.com. L’Institution panafricaine de préciser que conformément à son engagement envers le continent, diverses contributions ont été apportées pour soutenir les efforts des gouvernements, de l’Organisation mondiale de la santé ainsi que du secteur privé. Objectif : atténuer les effets de la pandémie sur les couches sociales les plus vulnérables du continent.

SUSPENSION DES OPÉRATIONS D’EXPORTATION ET DE RÉEXPORTATION

Toutes les opérations d’exportation et de réexportation de riz, de mil, de sucre, de lait, de pâtes alimentaires, d’huile raffinée, de gaz butane, de masques et de gels hydroalcooliques sont suspendues jusqu’à nouvel ordre, a annoncé le 17 avril, le directeur général des douanes maliennes, l’inspecteur général Mahamet Doucara. Adressée à ses services opérant sur l’ensemble du territoire national, la mesure de sauvegarde s’inscrit dans le cadre de lutte contre le Covid-19, précise la note.

PORT OBLIGATOIRE DU MASQUE AU SÉNÉGAL

Le port du masque dans les lieux publics est obligatoire au Sénégal. Le ministre sénégalais de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, a à cet effet pris dimanche un arrêté recommandant l’obligation de porter des masques de protection, en raison de la hausse des cas de transmission communautaire du Covid-19. La mesure s’appliquera dans les services de l’administration publique qu’elle qu’en soit le mode de gestion, les services du secteur privé, les lieux de commerce et les moyens de transport. «Tout manquement aux présentes dispositions sera puni par les peines prévues par les lois et règlements», a prévenu l’arrêté du ministre.

LE PRÉSIDENT KAGAME APPELLE À UNE ACTION COORDONNÉE

Le président rwandais a plaidé lundi pour une conjugaison rapide des efforts pour arriver à bout du Covid-19, afin d’éviter le pire scénario qui se dessine à l’horizon. «Sans une action coordonnée, rapide et décisive, certaines économies du continent pourraient mettre une génération ou plus à se remettre du choc de la pandémie. Au-delà des instruments spécifiques, le plus important est d’arriver à un consensus autour de l’idée que l’Afrique doit disposer des outils nécessaires pour mettre fin à la pandémie et éviter une dépression majeure. Je suis confiant, car des partenaires tels que la France, l’Allemagne, la Chine et les États-Unis ont montré un réel engagement dans ce sens», a déclaré Paul Kagame.

PIRE CRISE ÉCONOMIQUE

La pandémie du coronavirus pourrait déclencher le pire ralentissement de l’économie mondiale depuis la grande dépression (crise économique des années 1930), a prévenu vendredi 17 avril le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres. La note de politique générale qui a attiré l’attention de l’ONU sur la situation, souligne que les pays à revenu intermédiaire, 75% de la population mondiale et 62% des pauvres, sont très vulnérables à une crise de la dette, à une perte d’accès aux marchés et aux sorties de capitaux.
« Si, dans le meilleur des cas, la reprise économique chez les pays développés pourrait commencer d’ici la fin 2020 et se répercuter ensuite auprès des pays en développement, il est également possible que ce soit le début de la pire récession économique depuis la grande dépression qui a éclaté en 1929», a exprimé Antonio Guterre, lors des Réunions de printemps de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international organisées par visioconférence.

Source : L’ESSOR