Le Spiripontain et l’artiste du Sénégal de retour du festival de Bagnols-sur-Cèze.
Ils sont venus de très loin et parfois des proches environs, les festivaliers qui ont vibré avec les stars de la musique jamaïcaine au parc Arthur-Rimbaud, trois jours durant à Bagnols-sur-Cèze. Emmanuel Duriez, habitant de Pont-Saint-Esprit, est un habitué et connaît très bien le parc Rimbaud pour avoir participé à plusieurs festivals reggae.
Sa petite famille a reçu la visite d’un autre membre de la famille venant de très loin, de Casamance au Sénégal. Le Spiripontain a su faire profiter du festival bagnolais à Aziz Boukote, et ils ont communié autour du reggae tout au long des trois soirées de concerts.
Aziz Boukote, de son nom d’artiste, est Versaillais (Yvelines) de naissance, auteur, compositeur et producteur, il réside depuis plus de vingt ans en Casamance, au sud du Sénégal. Il distille une musique ouverte sur le monde, son objectif est que sa musique génère des émotions positives et enregistre entre Dakar (Sénégal) et Bamako (Mali) un puissant album, Link up,qui rend hommage aux racines du reggae jamaïcain.
Une musique fédératrice
“Le reggae a toujours été fédérateur, et cette édition de Bagnols-sur-Cèze l’a encore prouvé. Nous sommes retournés aux sources du mouvement avec la présence d’artistes jamaïcains datant du film Rocker 1978. Un public assez nombreux et tranquille dans l’ensemble mais différent des premières éditions, d’il y a dix ans ou de plus nombreux rasta se rassemblaient des quatre coins du monde, expliqueAziz Boukote. Rastafari vient du couronnement d’Haïlé Sélassié et nos valeurs et façon de vivre -livity -, sont la spiritualité, l’amour, l’unité, la vérité, la justice, les droits égaux.”
“ Ce qui fait une grande différence entre le port des dreads locks (cheveux noués) ou le fait d’écouter du reggae. Les nouvelles générations plus présentes ont besoin de connaître davantage les rastas et le lien avec l’Afrique. “