Cette plateforme, l’un des trois regroupements fondateurs du M5-RFP, a tiré, le week-end dernier, un bilan de sa première année d’existence. EMK, lancé le 14 mai 2020, est composé de plus de 52 organisations et quatre partis politiques et coordonné par le cinéaste Cheick Oumar Sissoko, qui était absent à la conférence pour des raisons » médicales « .
Ce mouvement se félicite, à ce jour, d’avoir honoré son engagement consistant à » mettre fin au régime scélérat d’Ibrahim Boubacar Keïta « . Il a rendu hommage au peuple pour ce combat et salué l’éveil des consciences des Maliens de l’intérieur et de l’extérieur. Il précise que la chute d’IBK ne constitue que la 1ère étape de sa lutte pour le » Mali Koura » et réitère son appel pour » le sursaut national « . Il plaide pour un » ralliement de toutes les couches socio-politiques et professionnelles « .
La plateforme considère que la situation ne s’est pas améliorée après la chute d’IBK. » Neuf mois après la chute IBK, la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’unité nationale sont toujours menacées « , a-t-elle indiqué dans sa déclaration, lue le 22 mai dernier devant la presse. Tiémoko Maïga, l’un de ses cadres renchérit : » nous sommes malheureux parce que la situation, au lieu de s’améliorer, se détériore « .
Selon EMK, le chemin est à peine entamé. Il s’agit, à l’en croire, de « reprendre véritablement en main notre destin commun pour restaurer notre dignité et notre souveraineté « .
Choguel Kokalla Maïga, qui a représenté le comité stratégique à cette conférence, a témoigné que « le M5-RFP est le bébé de l’EMK ». Il estime que la coalition de contestation compte sur l’expertise, l’expérience, l’endurance et la capacité de mobilisation de l’EMK pour la suite de son combat.
Moussa Sayon CAMARA
Source: l’Indépendant