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elle tue son bébé puis le dissimule dans la cheminée

JUSTICE – Une femme de 39 ans a été mise en examen, dimanche à Rouen, pour le meurtre de son nourrisson, commis il y a une dizaine d’années. La dépouille du bébé avait été retrouvée en 2006 dans un sac-poubelle, cachée dans un conduit de cheminée, plusieurs années après les faits.

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La persévérance des enquêteurs du Service régional de police judiciaire (SRPJ) de Rouen (Seine-Maritime) a fini par payer. Dimanche, une femme âgée de 39 a été mise en examen pour “homicide volontaire sur mineur de moins de 15 ans” et placée sous contrôle judiciaire, révèle Paris-Normandie. Il y a une dizaine d’années, elle aurait tué son nouveau-né dans l’appartement qu’elle occupait alors dans le centre-ville de la commune d’Elbeuf.

Un crime sordide puisque la femme a, après avoir commis l’irréparable, décidé de placer la dépouille du nourrisson dans un sac-poubelle et de cacher le tout dans un conduit de cheminée. En 2006, un ouvrier travaillant à la réhabilitation de l’appartement, inoccupé, fait la macabre découverte. “D’après les constatations médico-légales effectuées au moment de la découverte, le bébé venait de naître (lorsqu’il a été tué). Les rapports établis font apparaître que c’est un enfant qui est né à terme”, confie une source judiciaire.

Elle s’enfuit dans les bois

S’en suivra une enquête aussi longue que délicate pour les policiers. Les premiers soupçons portent sur les derniers locataires des lieux. Placé en garde à vue en 2007, un couple est rapidement mis hors de cause. Les enquêteurs épluchent alors vainement les dossiers dans lesquels une grossesse n’est pas allée à son terme. Tout en continuant à explorer la piste des occupants passés par l’appartement située rue Augustin Henry. Celle-là même qui leur permet de faire mouche.

Convoquée en 2011 de par sa qualité de locataire du logement jusqu’en 2002, une femme se soumet à un test ADN. Les résultats, transmis à la police judiciaire de Rouen en 2012, sont positifs. Reste que les enquêteurs, prudents, prennent leur temps. La suspecte, devenue mère récemment, a refait sa vie en se mariant à la fin des années 2000. Les derniers doutes sont finalement levés et les hommes du commissaire divisionnaire Philippe Ménard décident de l’appréhender, le 23 septembre.

Une interpellation qui prend une tournure inattendue quand, à la vue d’un enquêteur déjà croisé, la femme s’enfuit. Direction un bois du pays de Caux où la présumée infanticide vit recluse jusqu’à vendredi, jour choisi pour se rendre aux autorités, sans reconnaître les faits. “Elle reconnaît simplement avoir eu un enfant mais c’est tout… Elle dit qu’elle ne se souvient de rien”, indique une autre source judiciaire. “Ce qui est certain en revanche c’est que, d’après l’enquête, son compagnon de l’époque n’était pas au courant de sa grossesse et encore moins de la mort du bébé. Tout comme son mari d’ailleurs. Tous les deux ne sont pas concernés.”

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