En battant le Mali sur la marque de 2-0 à domicile, le Malawi s’est replacé dans la course à la qualification pour la phase finale de la CAN-2015. Pour les Maliens, en revanche, cette deuxième défaite de rang est synonyme de coup de frein. Les Aigles, rejoints au classement du groupe B par les Flames ne sont plus sûrs de faire le voyage en Guinée équatoriale.
Dans un groupe B des éliminatoires de la CAN-2015 où l’Algérie fait la course en tête, tout reste possible pour le gain de la seconde place, directement qualificative pour la phase finale.
Samedi, en l’emportant sur le Mali, le Malawi est en effet revenu à égalité de points avec son rival du jour. Mais aussi à égalité à la différence de buts particulière. Si les Aigles avaient gagné 2-0 en septembre, à Bamako, ils ont été défaits sur le même score à Blantyre ce 15 novembre.
Les Maliens ont pourtant cru durant plus d’une heure qu’ils pouvaient réaliser un pas décisif vers la qualification. Sans leur joueur emblématique Seydou Keita, blessé et laissé sur le banc par le sélectionneur Henry Kasperczak, ils résistent à la pression de Flames étonnamment offensifs. Mais à la 65e minute, Robert Ngambi trouve l’ouverture avec beaucoup de réussite : sa reprise manquée aux six-mètres termine dans la lucarne adverse après un rebond heureux (1-0).
En fin de match, alors que le Mali poussait maladroitement pour arracher le nul, le Malawi a ajouté un second but. Un centre d’école venu de la droite a atterri sur le crâne de Esau Kanyenda. Seul au point de penalty, l’attaquant du Malawi a tranquillement fouetté le ballon qui est allé se loger sous la barre malienne.
Dans ce groupe B, il ne manquerait plus que l’Ethiopie réussisse l’exploit de battre l’Algérie chez elle pour mettre trois équipes à 6 points, ce qui donnerait une dernière journée aussi passionnante qu’indécise. Pour le Mali, qui enregistre sa deuxième défaite d’affilée, la qualification pour la CAN-2015 passera sans doute par une bonne performance lors du dernier match, à Bamako, face à aux Fennecs, le 19 novembre. Plus facile à dire qu’à faire.