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ELIMINATION PRECOCE DES AIGLES A LA CAN : Alain Giresse, en bouc émissaire

Un et deux sans la moindre victoire. La phase finale de la Coupe d’Afrique des nations ne réussit vraiment pas au Mali ! Pour la deuxième fois consécutive l’expédition a été malheureuse pour les Aigles.

alain giresse entraineur aigle

Un nul et vierge devant l’Egypte, une défaite (1-0) devant le Ghana et un nul (1-1) devant l’Ouganda pour la dernière journée du groupe D synonyme d’élimination des Aigles.

Dans ce dernier match, il fallait une victoire des nôtres et une défaite du Ghana face à l’Egypte. A l’arrivée, le Mali n’a ni l’un ni l’autre. Les inconditionnels des Aigles et les autres férus s’en prennent au sélectionneur, Alain Giresse.

Beaucoup ont même commencé à douter de la capacité du technicien français depuis le second match face au Ghana et la suite est connue. Ces derniers jours, la Fédération malienne de football par la voix autorisée de son président a même commencé à le critique et réclamé son départ. Alain Giresse, le pauvre va être le bouc émissaire de ce parcours sans gloire, de cette déconvenue. En la matière, il faut toujours un bouc émissaire.

Personne ne sera défenseur du sélectionneur qui a néanmoins tenu le vice-champion d’Afrique. Pourtant, les Maliens même s’il s’agissait d’un tirage, sont habitués à ce scénario. Alain Giresse n’est pas le premier sélectionneur à réaliser cette contre performance.

On l’a vécu entre Takoradi et Accra en 2008 avec Jean-François Jodar puis en 2010 avec Stephen Keshi. On l’a encore vu en 2015 avec Henry Kasperczak.

A Malabo, un membre du staff technique avait dit après l’élimination prématurée qu’ « Il y a des problèmes graves au sein de la direction de la Fédération et des responsables de cette Fédération qui influencent la performance du groupe ». Avant lui, déjà à Mongomo théâtre du dernier match, le sélectionneur Kasperczak avait également dit ceci : « quand le vent souffle, chacun se préoccupe de ce qu’il porte sur la tête ».

Il faut que l’on s’arrête et qu’on lise de façon lucide cette élimination du Mali.

Le coaching d’Alain Giresse n’est pas certes exempt de reproches, mais l’équipe depuis les éliminatoires, à la préparation au Maroc en passant par ses débuts à Port-Gentil n’a pas été rassurants. Elle a montré des faiblesses, des fébrilités dans tous ses compartiments.

Que dire de cette guéguerre entretenue par la Fémafoot à l’en contre de la Tutelle. Mais devant l’euphorie du parcours dans les éliminatoires couronné d’un sans faute et une qualification avant l’ultime journée, les maliens lambda tout comme les responsables de la Fémafoot y compris sa direction technique même si elle n’a pas son mot à dire, n’ont pas voulu voir ces petites erreurs.

De grâce, laissons les querelles de fontaine. Oublions cette campagne de la Fémafoot autour de la Can. Essayons d’unir les acteurs principaux afin de bâtir une équipe compétitive. Maintenant, il est temps qu’on fasse confiance aux anciens de la belle épopée des juniors 1999 ou encore des Aigles de 1994, 2002, 2004 et j’en passe ils sont là en plus des locaux qui font honneur dans leurs catégories. Travaillons à les impliquer dans la gestion de l’équipe nationale. Mais surtout, nous devons être plus patriotes. Bannissons la corruption, le copinage et le clientélisme au sein de notre football. Alain Giresse n’est pas le seul mal qui gangrène notre football. Le ver est dans le fruit. Le problème se trouve en nous. Giresse n’est qu’un bouc émissaire.

Sarr

 

Source: lesechos

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