Au sortir de la 8e conférence nationale de l’Union pour la République et la démocratie (URD), tenue le week-end, l’honorable Soumaïla Cissé a exprimé un certain nombre d’inquiétudes relatives à la gestion des élections du 17 décembre prochain et de juillet 2018.
“La clarification de la gestion des cartes Nina disparues, l’introduction du fichier biométrique comme moyen d’identification de l’électeur demeurent le seul outil de bonne gestion des scrutins”, a souligné dimanche Soumaïla Cissé, président de l’URD.
La 8e conférence nationale de l’URD s’est tenue les 18 et 19 novembre 2017 au Palais de la culture Amadou Hampaté Ba en présence de toutes ses structures. Aux termes des échanges, les participants ont pris un certain nombre de résolutions et recommandations pour dynamiser le parti et se positionner pour les élections de décembre 2017 et de juillet 2018.
L’URD a exigé au gouvernement la clarification de la gestion des cartes Nina disparues, l’introduction du fichier biométrique comme moyen d’identification de l’électeur pour assurer la transparence et la crédibilité des prochaines échéances électorales et l’inscription dans la loi électorale du débat entre les deux tours du scrutin présidentiel.
Selon le président du parti, cette conférence a la particularité de réunir au même endroit tous les cadres et élus de l’URD à la veille d’échéances électorales cruciales.
“Elections dont la transparence et la crédibilité seront notre combat à travers l’audit du fichier électoral”, a-t-il ajouté. “Nous serons particulièrement vigilants et exigeants sur ce dossier puisque l’URD est sûre d’amorcer très rapidement le virage vers l’atteinte des objectifs fixés à l’horizon 2018…”
Pour l’honorable Cissé, l’atteinte des objectifs exige non seulement beaucoup de travail, beaucoup de discipline, beaucoup d’abnégation, beaucoup de sacrifices mais aussi beaucoup de transparence de la part du gouvernement.
“L’état de délabrement de notre pays, l’état de décomposition de notre République et les coups portés à notre démocratie nécessitent un traitement de choc, une vraie rupture. La rupture, c’est l’esprit de sacrifice. Le culte de la vérité et du travail. Le culte de la probité et de la transparence”.
Bréhima Sogoba
source: L’indicateur du Rénouveau