Du 18 au 20 juillet derniers, la division des droits de l’homme et de la protection et le Haut-Commissariat aux droits de l’homme, ont organisé un atelier de renforcement des capacités de la société civile sur le monitoring des droits de l’homme durant la période électorale.
L’objectif de l’atelier était de renforcer les capacités et les compétences des organisations de la société civile, dans le domaine de l’observation des droits de l’homme durant le processus électoral. Ceci, dans la droite ligne de la stratégie globale du Haut-commissariat, afin de leur permettre de contribuer à l’instauration d’un climat propice au respect des droits de l’homme durant le processus électoral.
L’atelier a regroupé 28 participants dont neuf femmes provenant des ONG de défense des droits de l’homme de Bamako, Kidal, Ménaka, Taoudéni, Tombouctou, Mopti, Kayes, Ségou, et Sikasso. Il s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Résolution 2423 (2018) du Conseil de sécurité, notamment de son point relatif à la surveillance des violations des droits de l’Homme et à la contribution aux activités de prévention de ces violations et atteintes.
La cérémonie d’ouverture de l’atelier a été présidée par le secrétaire général du ministère des Droits de l’Homme, Abraham Bengaly et marquée par les allocutions respectives de Guillaume Ngefa, directeur de la division des droits de l’Homme et de la protection (DDHP) et Représentant du Haut-commissaire aux droits de l’Homme au Mali et, de Mahamane Agaly Maiga, représentant la Commission nationale des droits de l’Homme.
Guillaume Ngefa a estimé qu’il était essentiel que les organisations de la société civile échangent sur les défis des droits de l’homme liés au processus électoral. Puis les a encouragés à susciter l’engouement des citoyens pour l’émergence d’une société civile forte et dynamique.
Mahamane Agaly Maiga, représentant de la CNDH, a pour sa part encouragé les participants à dénoncer les violations et abus des droits de l’Homme et à mener des plaidoyers auprès des autorités. Il a également rappelé que pendant la période électorale, le monitoring des droits de l’homme est une des priorités stratégiques de la Commission nationale des droits de l’Homme.
Le secrétaire général du ministère des Droits de l’Homme, Abraham Bengaly, a d’abord exprimé sa gratitude à la division des droits de l’Homme et de la protection de la Minusma, pour son engagement aux côtés du gouvernement malien et les multiples initiatives visant à promouvoir et protéger les droits de l’Homme au Mali. Tout en mettant l’accent sur l’importance de la question des droits de l’homme dans le processus électoral, M. Bengaly a exhorté les participants à prendre des initiatives pour dénoncer les cas de violations, afin de permettre aux autorités compétentes, de prendre des mesures correctives pour la fiabilité du processus.
Pendant trois jours les participants ont été formés à l’observation des droits de l’Homme, durant la période électorale, à la législation nationale relative aux élections et au rôle de la Cour constitutionnelle en matière de droits de l’Homme pendant le processus électoral. Un guide sur le monitoring des droits de l’Homme en période électorale, a été mis à la disposition des organisations pour évaluer le respect des droits de l’Homme durant le processus et ont été informés de la réactivation du centre d’appel de la division des droits de l’Homme et de la protection qui a pour mission essentielle de centraliser les informations relatives aux droits de l’homme provenant de toutes les sources.
MINUSMA
Le Combat