Notre pays a réussi le pari du retour à l’ordre constitutionnel normal avec l’organisation et la tenue satisfaisantes des élections générales 2013. En tirant les enseignements de la présidentielle et des législatives, le Cercle de Réflexion et d’Information par la Consolidation de la Démocratie au Mali (Cri 2002), conforme à sa vocation d’organisation de la société civile, a engagé la réflexion à travers une conférence-débat. C’était hier jeudi 19 décembre 2013, au siège de Cri 2002.
Animée principalement par Dr. Abdoulaye Sall, cette conférence avait pour thème : “De la présidentielle et les législatives à la représentation utile, quels enjeux et quels défis pour la construction d’un État de droit, capable, réceptif et comptable ?”. Ont pris part à cette conférence tous les partenaires de Cri 2002, acteurs institutionnels, organisations membres de la société civile. Ladite conférence a enregistré la présence du secrétaire général, M. Modibo Kolly Kéita, et du conseiller technique, M. Issa Dembélé.
Cette réflexion, qui se traduit comme une action concrète sur le chantier important et décisif pour la stabilité et la construction de la démocratie et de la citoyenneté à tout point de vue, reste conforme à l’esprit et la lettre de l’initiative citoyenne lancée le 29 juin 2013 pour des élections générales libres, justes, régulières crédibles et apaisées autour de l’opérationnalisation du “vote utile pour une représentation utile”.
Ainsi, le conférencier a évoqué le contexte dans lequel le pays a vécu pendant plusieurs mois jusqu’au scrutin du dimanche dernier, qui marque une phase cruciale dans l’aboutissement du processus électoral au Mali.
Des interventions des uns et des autres, on retient que Cri 2002 est l’une des organisations de la société civile la plus active dans les actions de sensibilisation, de formation et d’éducation à la citoyenneté. Les participants à cette conférence ont unanimement reconnu le mérite de cette organisation, présidée par un infatigable au service de la nation malienne.
Dr. Abdoulaye Sall, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a profité de l’occasion pour insister sur l’importance et le rôle de chaque acteur. Les partis politiques et les élections étant les enfants de la démocratie, de l’avis du président de Cri 2002, le principe fondateur et fédérateur pour le pilotage des différentes activités reste celui de promouvoir, de développer la culture des élections.
Parmi les activités menées par cette organisation pour rester fidèle à sa vocation, on peut citer les campagnes d’information, de sensibilisation, de mobilisation et plaidoyer/lobbying des chefs de villages, de fractions et de quartiers, des légitimités et autorités historiques coutumières et religieuses.
Pour les élections générales de 2013, sans être exhaustifs, on peut citer à l’actif de Cri 2002 : des séries de conférences, de formations et de communication pour le réarmement citoyen et démocratique; l’organisation, le 02 février 2013, en partenariat avec le Haut Conseil des Collectivités (Hcc), d’une journée d’échange et de partage relative au repositionnement stratégique opérationnel du Hcc dans la résolution de la crise politico-institutionnelle et sécuritaire au Mali; une communication le 09 mars 2013, présentée par le président de Cri-2002 portant sur “l’ancrage social et politique des élections de 2013 : consolider la légitimité et garantir la transparence” au séminaire régional de Ségou organisé par le Forum Multi Acteurs (Fma) sur la Gouvernance au Mali; une communication les 22 et 23 mars 2013 sur “l’impact socio-économique et politique de la crise sur la population malienne et les enjeux (conditions) d’un retour à une cohésion sociale entre les différentes communautés” à l’atelier organisé par la Coalition des Alternatives Africaines Dette et Développement (Cad-Mali) ; une communication au Forum des Organisations de la Société Civile (Fosc) sur “la démocratie au Mali : rôle et pouvoir des institutions dans la consolidation et l’approfondissement du processus démocratique et forces et faiblesses desdits institutions depuis l’avènement de la démocratie en 1992”.
Laya DIARRA
Source: Soir de Bamako