Soixante candidats seront élus à l’échelle nationale pour former l’assemblée constituante qui représentera les trois régions de la Libye, et vingt sièges pour l’Ouest, pour l’Est et pour le Sud.

Plus de 600 personnalités devraient se présenter à ce scrutin très attendu dans ce pays qui souffre de désordre politique et de violence depuis la chute du colonel Kadhafi en 2011 et qui fait face à de grands défis en matière de sécurité.

La formation d’une assemblée constituante est attendue depuis longtemps et a été reportée à plusieurs reprises depuis 2012. Le mode désignation de l’assemblée était jusque-là la principale pomme de discorde.

Les Berbères menacent de boycotter le scrutin. Ils craignent d’être sous-représentés.

Cette communauté souhaite que sa langue soit considérée comme l’une des langues officielles de l’État.

Le Congrès national, dont la tâche principale est de former l’assemblée constituante est aussi largement considéré par les gens comme étant responsable du blocage actuel.

Sur le plan sécuritaire, le fils du commandant des forces spéciales de l’armée libyenne à Benghazi, Wanis Abou Khamada, a été enlevé.

Les forces spéciales de l’armée libyenne sont régulièrement les cibles d’assassinats et d’attaques à Benghazi, chef-lieu de l’est libyen, fief d’islamistes extrémistes accusés d’avoir commis des dizaines d’attaques et d’assassinats contre les forces de sécurité et des intérêts occidentaux.

Source: BBC Afrique