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Election présidentielle du 29 juillet : Que reproche-t-on à Soumaïla Cissé?

On parle de la necessité de changer de système…

Selon certains Soumaïla Cissé n’incarne pas le changement attendu. Pourquoi? Parce que, répondront-ils en premier lieu, il participe au système depuis le soleil d’Alpha Oumar Konaré.

On ne dit pas qu’il n’en a pas la compétence ni qu’il n’en possede pas la stratégie; on ne dit non plus pas qu’il ne le veux pas, mais seulement qu’il est un ancien du système.

Donc, dans la logique de ces gens, être ancien du système, c’est être fatalement condamné à ne plus jamais pouvoir apporter plus rien au pays, c’est être condamné, comme par les dieux, à perdre et la compétence et la volonté d’améliorer les choses en tant que président de la république. Mais, ici, on cherche en vain le lien palpable de causalité.

Pour eux, ces gens-là, le changement du systeme équivaut à la venue d’une tête inconnue ou peu connue du système des années 90; comme si cela donnait automatiquement la competence et la volonté, comme si cela était, immanquablement, un gage du changement. Là aussi, le lien de causalité demeure dans le flou.

https://niarela.net/politique/pretendu-detournement-de-milliards-la-cmdt-soumaila-cisse-edifie-lopinion-nationale-et-internationale

Quant à nous, nous pensons que le changement de système ne veux rien dire d’autre que redresser ce qui fonctionne mal et apporter ce qui manque. C’est donc lutter contre la mauvaise gouvernance, l’injustice et la pauvré; Pour nous, changer le système, c’est donner de l’emploi aux jeunes, c’est de leur garantir une éducation de qualité; c’est donner à manger et à boire à ceux qui ont faim et soif. C’est aussi assurer aux citoyens les conditions et les moyens de bien se soigner, c’est assurer leur securité…

Bref, pour nous, changer le système, c’est construire le pays et assurer plus de bien-être aux Maliens. Et je pense que tout candidat, pourvu qu’il en ait la compétence, la stratégie et la volonté, peut realiser le changement de système attendu.

Il n y a aucun lien de causalité entre l’echec d’IBK et son ancienneté dans le système. Sarkozy non plus n’avait pas échoué parce qu’il avait été ministre auparavant. Que dire de Hollande? Les exemples sont foisons. L’ancienneté dans le système n’est pas une assurance d’echec, de meme que la nouveauté dans le système n’est pas une garantie de reussite.

Nous disons que, l’ancienneté dans le système, alleguée, à choeur et machinalement, par les detracteurs de Soumi, ne vaut rien d’autre qu’un argument pour abattre son chien. Car, là il faudra l’accuser de quelque chose qui ressemble à la rage.

Et alors?

Alors, que reproche-t-on serieusement à monsieur Cissé? Absolument rien de serieux, repondrons-nous, jusque là en tout cas.

On a dit qu’il a volé, sans vouloir, ou pouvoir apporter la moindre preuve l’inculpant.

On a dit qu’il detruit la CMDT, alors que, parait-il, il n’a sejourné, au sein de cet organe, qu’en tant directeur adjoint par interim, et ce, uniquement pendant trois mois.

On a voulu qu’il ait catastrophiquement et scandaleusement dirigé l’UMOA, alors que, parait-il, à la fin de son mandat, les pays de l’organisation lui ont adressé leur gratitude pour le bon service rendu avec loyauté et competence.

Tout cela n’ayant pas suffit, on l’a accusé, rétropectivement, de mauvaise gouvernance et de detournements sous le predisent Alpha, quand, pendant quatre ans, il fut ministre des finances. Là aussi, comme toujours, la charge semble manquer de preuves. Surtout qu’à cette époque, le president IBk, était le premier ministre de Soumi. Or , si preuves il y avait, c’est IBk le premier que cela arrange aujourd’hui. Pourquoi lui et ses partisans ne les deterrent-ils pas pour casser ce gros adversaire qu’est Soumaïla.

Ailleurs, on se pose légitimement la question de savoir, pourquoi, s’il n’avait pas été un bon ministre, IBK et Alpha l’ont maintenu aux finances durant quatre années de suite? La réponse à cette question doit, sans doute, témoigner davantage en faveur des qualités de l’homme.

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Certains vont même jusqu’à affirmer que si l’alternance doit porter sur Soumaila, ils préfèrent voter IBk, car, arguent-ils, les deux, c’est du même au même.

Mais, en 2013, IBk, par ces mêmes gens, était préjugé être le meilleur et Soumailà le pire. On a choisi IBK et on l’a expérimenté, mais on s’est rendu compte que l’apparence nous avait trompé. Du coup, par une sorte de logique absurde, le meilleur d’hier qui, lamentablement, a fait preuve de ses expériences, est devenu le même que le pire d’hier qu’on n’a pas encore expérimente. Là également, l’argument souffre de quelque chose d’arbitraire et de passionnel.

Tout porte donc à faire croire qu’il n y a rien de sérieux contre Soumi qui met en doute ses capacités à bien diriger notre pays. En tout cas, les charges avancées contre lui sont à prouver, et les liens de causalité à établir entre son ancienneté et ses compétences de gouvernance comme président.

LYNX

Source: Niarela.net

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