En cette période électorale, le choix des mots est crucial. Loin d’être une partie de guerre, la campagne présidentielle doit être une période de fête pendant laquelle l’on se doit du respect et de la courtoisie
Des Maliens publient sur les réseaux sociaux des photos de leur carte d’électeur pour en faire un objet de citoyenneté ou de révolte. Certains s’adonnent à une incitation à la violence. Des propos tels ‘‘Ma carte, mon arme’’ , ‘‘Ma carte, ma force’’ sont, entre autres, ceux tenus par certains citoyens.
En général, inconscients des conséquences que peuvent avoir ces propos, ces citoyens, parmi lesquels, on dénombre des artistes et des personnes influentes, peuvent provoquer des incidents, car les gens sont déjà mentalement préparés.
Formons des esprits sainsts pour une fête électorale, plutôt que de former des esprits violents. Le Mali est et à toujours été un pays de paix et de cohésion sociale. Il n’a aucunement besoin de ces genres de slogans.
Pour toutes ces raisons, nous devons faire attention aux mots que nous utilisons, que ce soit sur les réseaux sociaux, les médias, en public, ou dans nos familles.
Mally Rama (stagiaire)
Les Echos