Après la tenue de l’élection présidentielle du 29 juillet 2018 au Mali, l’Amicale des anciens militants et sympathisants de l’Union nationale des élèves et étudiants du Mali (A.M.S-U.N.E.E.M), à travers le Groupe de réflexion et d’action civique pour les élections (GRACE-Mali), a animé, le 1ER Août 2018, à son siège (Daoudabougou), un point de presse pour tirer les enseignements de ses observateurs (400) envoyés dans les Régions de Kayes, Sikasso, Mopti, Ségou, Tombouctou, Bamako, Kidal et Ménéka. La conférence a été animée par le secrétaire général de l’AMSUNEEM, El Hadji Seydou Patrice Dembélé.
Comme constats et conclusions tirés de la présidentielle de juillet 2018, l’AMSUNEEM indique que le vote s’est déroulé généralement dans un climat apaisé. L’effort déployé par les différentes parties pour relever la tenue du scrutin a été reconnu et apprécié. Comme recommandation, l’AMSUNEEM souligne avoir constaté des défaillances qu’elle signalera par voie de correspondance. « Nous souhaiterons pour la suite, que les kits soient mis à la disposition des observateurs, car ils sont en grande partie le gage de la crédibilité du scrutin », a formulé El Hadji Seydou Patrice Dembélé.
Pour ce premier tour, dit-il, nous lançons un appel solennel à toute la classe politique, majorité comme opposition pour se donner la main. Que les différents contentieux se règlent par le dialogue et la concertation avant même que le juge du droit politique ne se prononce. « Nous demandons à tous nos camarades, candidats, directeurs de campagne, porte-paroles de mettre en priorité le Mali, rien que le Mali », préconise le secrétaire général de l’AMSUNEEM.
Le peuple a trop souffert, a déclaré El Hadji Seydou Patrice Dembélé, pour ne plus mériter de crises postes électorales. Selon l’AMSUNEEM, que le vainqueur issu des urnes soit félicité par ceux qui n’ont pas eu la chance à la présidentielle. Au futur vainqueur, dit-il, qu’il sache que le Mali est encore dans la zone de turbulence et que seule l’union sacrée est le gage de la stabilité de notre pays.
Hadama B. Fofana
Source: Le Républicain