Le Syndicat national de l’éducation et de la culture (Snec) a remis hier, 912 lampes solaires au ministère de l’Education nationale (MEN). Ces outils seront acheminés vers les destinations ciblées.
D’une valeur de 10 944 000 F CFA, cette donation devra permettre aux élèves d’étudier dans des conditions optimales. Ainsi, ces 912 lampes solaires sont destinées aux communes de Kéméni et de Wakoro. Cette donation a été possible grâce à l’appui financier des partenaires du Snec. Selon Moustapha Guittèye, secrétaire général du Syndicat national de l’éducation et de la culture, ce projet s’inscrit dans une double perspective.
Il s’agit d’abord de créer des conditions favorables aux points focaux Snec afin qu’ils s’approprient les concepts clés de la lutte contre le travail des enfants. Ensuite, expliquera-t-il, il permettra aux enseignants, apprenants et communautés d’acquérir les connaissances et les aptitudes requises pour assurer la promotion d’une éducation d’équité et de qualité dans les zones libres de tout travail d’enfant.
“Cette initiative apparait comme une exigence et une urgence pour le développement du système éducatif malien dans la mesure où le Mali, à l’instar des autres pays, doit déployer tous les efforts pour l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le développement durable à l’horizon 2025”, a-t-il-indiqué.
Entamé depuis 2014 par le Snec en collaboration avec l’Internationale de l’éducation, le programme de lutte contre le travail des enfants et création des zones libres de tout travail d’enfant continue son petit bonhomme de chemin. Il intervient dans les zones de Bougouni, Bla, Macina, Niono et Ouéléssébougou.
Pour le secrétaire général du Snec, depuis le démarrage du programme plus de 1100 enfants ont été retirés du travail et réinsérés à l’école formelle à plein temps. A côté de tout cela, a en croire les responsables du Snec, plus de 960 enseignants ont été formés non seulement sur le travail des enfants mais aussi sur le curriculum à partir des 4 modules pédagogiques.
“L’élimination durable de toutes formes de travail des enfants est un objectif clé du mouvement syndical international. L’accès universel à une éducation fondamentale gratuite, de qualité et obligatoire est la pierre angulaire pour atteindre cet objectif”, a expliqué M. Guittèye.Lire la suite sur L’Indicateur du Renouveau