Le Groupe Famib, une entreprise évoluant dans le numérique, élargit son champ d’action à la transmission et l’apprentissage virtuels du savoir. Dans le cadre de sa politique de Responsabilité sociale des entreprises (RSE), elle a créé l’Université virtuelle du Mali (UVM-UPPKINGUI) au profit des étudiants maliens et africains. La cérémonie de lancement officiel de ce temple du savoir et de Xaalisi, « première monnaie numérique et crypto monnaie du Mali», a eu lieu, jeudi dernier dans un hôtel de la place. La rencontre a été présidée par son directeur général, Amadou Diawara qui avait à ses côtés des représentants de plusieurs département ministériels, des universités virtuelles du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Gabon et de la Tunisie.
Cette université virtuelle «à caractère social» ambitionne d’offrir aux jeunes, aux femmes et aux personnes à mobilité réduite, l’opportunité de se former à un rythme adapté. Le but étant de leur permettre d’obtenir des diplômes et certifications reconnus à l’échelle internationale dans les métiers de l’ingénierie, du commerce, avec une forte composante entrepreneuriale.
Le concept du projet élaboré à cet effet, selon le directeur général du Groupe Famib, fait le pari de permettre, via le numérique, à ceux qui n’ont ni les moyens physiques, ni financiers, de poursuivre à moindre coût un cursus universitaire dans de bonnes conditions où qu’ils se trouvent au Mali et en Afrique. Pour ce faire, a précisé Amadou Diawara, il est mis en place une plateforme de formation adaptée au contexte malien. Laquelle plateforme s’appuiera sur des ressources numériques mises à disposition en grande partie par des partenaires tels que le Groupe INSA de Toulouse en France, HEC, les universités numériques thématiques ainsi que les universités virtuelles existantes en Afrique. « L’objectif est, selon lui, de proposer aux étudiants des formations diplômantes qui vont élargir la possibilité pour eux de poursuivre leurs cursus à l’international grâce au réseau de nos partenaires. » Il suffit juste, pour les étudiants de l’UVM-UPPKINGUI, de disposer d’un Smartphone, d’une tablette ou d’un ordinateur, couplé à une connexion Internet fournie par Orange Mali. L’Université virtuelle du Mali dispose aussi d’une bibliothèque numérique accessible aux étudiants de toutes les Facultés et écoles du Mali. « Ces ressources éducatives sont mises à notre disposition par nos partenaires que nous ne cesserons de remercier pour leur bienveillance et leur implication dans le partage du savoir », a-t-il salué.
Quant à la crypto-monnaie du Mali, Xaalisi, elle est un système de paiement via un porte-monnaie électronique. Le support en la matière peut être une carte, un téléphone mobile ou tout autre moyen de paiement utilisant des instruments de paiement moderne, explique une note remise à la presse. L’objectif est de faciliter les échanges et contribuer à l’atteinte de l’inclusion financière en ville comme en milieu rural, a souligné le directeur général du Groupe Famib. Pour ce faire, il reste à accomplir certaines formalités. «Nous attendons d’aborder les volets de conformité administrative avec les banques, les autorités en charge de la régulation des secteurs bancaires ouest-africains et de la télécommunication », a expliqué Amadou Diawara.
Au cours de la soirée, les différents représentants des universités virtuelles ont partagé leur expérience. Mais, c’est celle du Sénégal qui semblait avoir attiré l’attention de l’assistance. Selon sa représentante, l’Université virtuelle du Sénégal (UVS) est une Université publique à caractère numérique.
Elle repose sur un modèle pédagogique innovant basé sur les Technologies de l’information et de la communication (TIC), a précisé Mme N’Deye Massata N’Diaye. «Après 6 ans d’existence, nous sommes aujourd’hui à 29.340 étudiants, 40 cours de licence et de masters, 1.500 cours digitalisés, 250 tuteurs et une cinquantaine d’accords de partenariat, dont celui avec l’Université virtuelle de la Côte d’Ivoire, l’Université virtuelle africaine, Orange-Sénégal», a-t-elle expliqué.
L’un des temps forts de cette soirée a été la signature de partenariats entre les universités virtuelles du Sénégal, de la Côte-d’Ivoire et du Mali.
Amadou
GUÉGUÉRÉ
Source: L’Essor-Mali