C’est en tout cas ce qui ressort de nos investigations sur cette affaire qui sent du soufre dans une structure où l’Etat malien est actionnaire, mais qui échappe à tout contrôle.

 

Si les revendications du Syndicat Libre du Secteur de l’Energie prenant en compte l’amélioration des conditions des vie des travailleurs, la diminution des tarifs d’électricité et la cessation du mauvais traitement infligé à la clientèle n’étaient prises que pour des fantaisies, le comportement  du Directeur Général risque d’être insupportable à tous les niveaux.

Au lieu de profiter de la situation pour diminuer ses désirs et s’en faire une force, il nous revient que le Directeur de l’Energie du Mali, se croyant indéboulonnable, continue d’entretenir des recrutements  au sein de la structure.

Selon une source introduite, « de l’injustice sociale a été commise dans cette affaire à travers le recrutement abusif de certains jeunes. Il a ainsi réuni tous les ingrédients d’une bombe à retardement qui guette l’EDM dans les prochaines années. »

Curieusement, après la conférence de presse des syndicalistes, tenue le samedi 11 juillet dernier pour dénoncer l’attitude de leur chef qui refuse jusque-là de les recevoir, les syndicalistes ont été reçus par le premier ministre et le ministre de l’énergie sur la question.

Cependant, ils ne demandent que la mise en place des mesures à l’intérêt de la structure, de son personnel et des Maliens en particuliers. En plus, ils ne comprennent pas pourquoi le DG qui, s’il est clean, s’oppose à la réalisation avec célérité d’un audit sur les recrutements sélectifs.

Affaire à suivre…