Mais Trump, le président sortant de la première puissance mondiale, vient de nous prouver que les hommes politiques africains ne sont pas les seuls à contester les résultats en plein dépouillement des bulletins de vote. Comme en Afrique, sa volte-face a poussé les militants de son parti et ses sympathisants à prendre la rue. Certains ont pris d’assaut des bureaux de dépouillement pour exiger des agents le recomptage des voix. D’autres ont battu le pavé pour dénoncer la fraude qui à leurs yeux va contribuer à faire perdre le pouvoir à Donald Trump. L’Amérique aussi, considérée comme la vieille démocratie, n’a pas échappé à la contestation des résultats. Cette attitude du président américain montre que la contestation des résultats des élections n’est plus le propre des seuls politiciens du continent noir, accusés d’être de mauvais perdants quand ils parlent de fraude et de recours devant les juridictions compétentes. Il est clair aujourd’hui que l’acception d’une défaite électorale n’est plus liée à l’ancrage de la démocratie, mais à l’humeur des hommes qu’ils soient Noir, Blanc, Jaune.
Malgré le refus de reconnaître sa défaite, le président Donald Trump, est ce président dont l’histoire retiendra le nom pour avoir interdit l’homosexualité sur le sol américain, l’avortement. Il est le président de l’ouverture en baissant la tension mondiale par des négociations avec la Corée du Nord, le renouement des relations diplomatiques entre les pays arabes et Israël.
En attendant le verdict de la justice, Joe Biden est déclaré vainqueur.
Yoro SOW