S’il aura une catastrophe qui aura tant menacé l’existence et qui, de par ses conséquences,si rien n’était fait, conduirait à l’extinction de toutes espèces vivantes. L’évaporation de la glace;la montée du niveau de la mer ;le déplacement des saisons sous les tropiques ;les inondations ;la forte chaleur. Qu’est-ce que c’est ?Ce sont des changements attribués directement ou indirectement à une activité humaine susceptible d’altérer la composition de l’atmosphère mondiale et qui peut s’ajouter à la variabilité naturelle du climat constatée au cours de périodes comparables, une définition de la convention cadre des nations unies sur les changements
climatiques(CCNUCC).Les artifices de l’homme sont mis en cause ,à travers une production de dioxyde de carbone ou le CO2,parmi tant d’autres gaz ,qui vont détruire la couche d’ozone, l’épais écran fumé qui nous protège contre les rayons solaires et ,sans laquelle aucune vie n’est possible sur terre. La responsabilité des pays les plus industrialisés y est engagée .Ils émettent le plus de gaz à effet de serre. L’Afrique n’émet pas une grande quantité,une proportion de 3%.Sur cette estimation ,le Mali ne compte que pour 0,06%.Reaction de la communauté mondiale ?Une prise de conscience collective qui aura donné l’occasion aux scientifiques ou autres experts dans le domaine ,de se frotter les cervelles depuis plus de 30 ans pour parvenir à une alternative et cela en tenant compte de l’irréversibilité du phénomène. Ils se résignent à adopter un système d’adaptation ,d’atténuation ou de résilience. Plus qu’une solution de rechange, ces mesures prises s’inscrivent désormais dans une logique de durabilité. Les nations ce sont ainsi engagées à la signature de conventions et accords pour minimiser leur part d’émission de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, afin de parvenir à un taux d’émission de +1,30°C d’ici 2030.Le hic, l’engagement de pays industrialisés demeure toujours mitigé face aux conventions. Par contre ceux qui les respectent sont reconnus moins polluants et plus exposés aux effets néfastes de ces changements climatiques même s’ils reçoivent des appuis multiformes. Pour faire front contre cefléau, nous devrions mutualiser nos efforts, àquelque niveau que ce soit, peu importe le poids économique, le rang social, sinon l’objectif 2030 ne sera qu’un vœu pieux.
Baba Diarra
Source : Vert Infos