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Editorial: Ça suffit ! A Kidal, le saut dans l’inconnu

Le mardi 2 février dernier, les groupes d’auto-défense, notamment le Gatia sont rentrés sans heurts à Kidal, de manière secrète et autoritaire. Ils veulent faire la paix de brave, instaurer l’intégrité territoriale sur l’ensemble du territoire, en découdre avec les aventuristes touaregs. Donc, lutter contre les ennemis pour asseoir le développement économique. Mis à part ces grands démesurés malgré le consensus arraché d’Alger, au regard du processus d’application, la paix tarde à venir même si la volonté du gouvernement est connue mais la situation évolue timidement parce qu’elle manque de méthode.

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« La transition d’aller à la paix semble être  très délicate. Nous avons la peur au ventre si après la signature d’accord entre Bamako et les ex rebelles armés. Quand  les rebelles veulent faire la paix, ils ne restent pas à leur position d’intransigeance consistant à avoir une main mise sur la ville de Kidal. Le Mali restreint sa volonté au maximum et les anciens rebelles l’accusant de mauvaise foi d’aller à la paix. Le retour à la paix espère assurer une passation pour le développement économique de la région. Malgré que le processus de paix figure en priorité du gouvernement, on a du mal à le mettre en œuvre pour une sortie de crise définitive. Il évoque également la volonté des parties de remettre en cause, la responsabilité de chacun et tous. Mais il n’en dit pas plus. Après  un demi-siècle de domination des touaregs dans cette région, l’intégrité territoriale se trouve menacée par l’opposition de Kidal à rester dans le giron des autorités du Mali.

 

Kidal interdit à tous les maliens du sud, surtout ceux du pouvoir n’est pas synonyme d’aller à la paix. La situation connaîtra de changement lorsque le Quai d’Orsay se verra plus  qu’intéressé. Parce qu’elle se nourrit de son soutien et de sa complicité. L’entrée de Gatia dans cette ville montre leur foi que la paix des braves ne peut s’acquérir tant que la  vraie phase de secret de situation de Kidal fait trainer la mise en application de cet accord. Il nous enseigne comment il faut s’y prendre parfois pour faire la paix, il faut oser d’aller à l’affrontement. Sauf fort malheureusement pour le Mali que le complice de rebelles ne nous donnera ce temps.

Source: Le Forum

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