En 2013, les Maliens ont vite fait d’étaler la natte pour recevoir la belle épouse qui devrait rejoindre son mari afin de passer la nuit de noce. Tel semble être le cas de la présidence d’IBK. Tous les commentaires faits au préalable sur la fiancée à savoir qu’elle a de beaux yeux, une chevelure longue et noire, un nez bien droit et bien pointé au centre de son visage, un sourire blanc-neige, une démarche élégante, grâce à sa taille de guêpe se sont avérés faux. Au moment où on s’attendait à une jeune fille digne, coquette, respectueuse de son époux, nous avons eu une vieille demoiselle à l’allure nonchalante à cause du poids de l’âge et qui par-dessus le marché aime le luxe, déteste de prendre une SOTRAMA pour aller d’un point de la ville à un autre. Elle n’aime pas marcher sur la terre rouge, ou se salir les pieds lorsqu’elle veut aller au moulin, mais plutôt un espace dégagé sans poussière, ni boue. A la moindre des choses, elle choque ses coépouses dans un verbe acerbe comme si, demain elle n’allait jamais les rencontrer à un baptême ou à un mariage de la fille ou du fiston d’un oncle commun. Notre épouse une fois dans notre foyer a dérobé tous les fonds communs du foyer. Les enfants ont faim, les élèves ne vont plus à l’école. Elle a donné l’occasion aux gens qui ont le même teint que les arabes et qui occupent le côté Nord de notre demeure familial de venir installer leur tante au beau milieu de la concession en interdisant aux autres membres de la famille de ne pas dépasser la ligne rouge tracée par eux.
A chaque fois que ces locataires sont fâchés, ils tapent nos enfants sans que le chef de famille ne puisse réagir. Pour les amadouer, elle leur donne de l’argent et très souvent, elle prépare des plats copieux qu’elle mange avec ces gens sous la tante. Le mensonge est devenu un sport favori de notre épouse. Nous en voulons pour preuve, c’est qu’elle a falsifié les conclusions de notre grand conseil familial tenu avec l’ensemble des occupants de la concession le mois passé.
En effet au cours de ce conseil de famille, ces gens qui occupent le côté Nord de la concession voulaient que la dite concession soit partagée en deux parties. Une première partie pour eux et une seconde partie pour le reste des membres de la famille. Malgré que le conseil de famille ait rejeté cette idée, notre épouse a nié ce rejet solennel en présence d’un étranger de haute marque venu s’enquérir des nouvelles de ses fils en séjour dans la concession au motif qu’il n’y a pas eu d’entente sur le terme partage. En réalité elle avait promis cette partie depuis le temps des fiançailles à ces gens au teint arabe.
En sommes depuis l’arrivée de l’épouse, notre famille n’a plus été en paix. Elle est sur le point de se disloquer, car l’épouse ne peut pas faire une semaine entière dans la famille sans aller se promener dans une autre famille au Nord, au Sud, au centre à l’Ouest à l’Est au motif qu’elle veut rendre visite à un oncle, un cousin voir une nièce.
Aucune de ses visites ne rapporte quelque chose à la famille. C’est dans ce climat qu’elle veut sceller de nouveau son mariage célébré en 2013 avec beaucoup de tintamarre, et qui n’a apporté aucun bonheur aux membres de la famille. Elle pense que le premier mariage a échoué et qu’il faille le reprendre. Si les membres de la famille acceptent cela, ils seront morts. Comme le disait le philosophe et historien Joseph Ki Zerbo :’’ si nous nous couchons nous sommes morts’’. C’est-à-dire MALI TORALA !
Badou S Koba
Par Le Carréfour