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Edito : probables inquiétudes pour Dicko à son retour, il ne faut surtout pas s’amuser avec le feu !

Les rumeurs les plus folles et les supputations les plus fallacieuses vont bon train au sujet du retour de l’Imam Dicko et de ses probables conséquences.

Officiellement il ne fait l’objet d’aucune accusation encore moins d’une quelconque procédure, mais officieusement et surtout à en juger par les propos de certains  soutiens de la transition il n y a aucun doute à son retour au bercail il répondra de ses actes, ceux relatifs à sa collaboration avec « les ennemis du Mali que sont l’Algérie et les rebelles qualifiés de terroristes » par les autorités maliennes. Les détracteurs de l’Imam Dicko n’hésitent même pas à le qualifier de terroriste. Tous ces agissements sont à mettre, sans nul doute, dans le cadre d’un sondage pour tâter le pool de l’opinion afin de se faire une idée de la voie à suivre. D’ores et déjà il faudrait que les autorités comprennent que toute tentative contre la personne   de l’Imam Dicko serait contre-productive et les conséquences seront néfastes pour  la paix et la stabilité du Mali,  donc il faut éviter de  s’amuser avec le feu. Aujourd’hui le temps joue en faveur de Dicko et contre les autorités de la transition. En effet, les partisans de l’Imam et tous les adeptes de la liberté et de la démocratie sont vent debout et se préparent à toutes les éventualités. C’est pourquoi ils entendent réserver un accueil digne d’un héros à l’Imam Dicko à l’aéroport International Modibo Keita de Bamako, le 14 février 2025. Selon les informations reçues auprès des proches de l’Imam les organisateurs sont à l’œuvre et entendent mobiliser des millions de maliens le vendredi 14 février 2025. Faudrait-il redouter un affrontement entre partisans et détracteurs de l’Imam Dicko ?

Il revient aux autorités de la transition d’assurer la sécurité de tous les citoyens et de leurs biens en leur permettant de jouir des droits reconnus à chacun et à tous. La Constitution qui est la loi fondamentale de la République a défini toutes les règles de fonctionnement de la société. Donc l’Etat endossera l’entière responsabilité de tout dérapage et de tout affrontement entre partisans et adversaires de l’Imam. En tout cas si tant est que les autorités mesurent les conséquences de tout acte désobligeant à  l’encontre de l’Imam dans une situation délétère et de crise sociale exacerbée. Face à ce qui s’apparente à une bombe sociale, les autorités doivent anticiper et  désamorcer afin qu’elle n’explose pas. Il suffit souvent d’une petite étincelle pour qu’une situation ne dérape  et ceci au détriment du peuple malien tout entier.   La situation sociopolitique est gravissime et les maliens sont à bout de souffle. L’économie est à terre à cause de la crise énergétique avec comme conséquences la fermeture de milliers d’entreprises et la  perte d’emplois  à cela il faut  ajouter le manque de visibilité et de lisibilité sur le plan politique, ce qui a fait réagir la classe politique qui semble cette fois-ci déterminée à aller jusqu’au bout. Tous les signaux d’une explosion certaine semblent réunis aujourd’hui, il revient aux autorités d’anticiper en renouant le fil du dialogue avec toutes les couches socioprofessionnelles, voir confessionnelles afin de convenir d’un chronogramme consensuel pouvant mettre fin à la transition, par la tenue d’élections libres, transparentes et dont les résultats seront acceptés par tous les acteurs.

En définitive, faudrait-il établir un lien entre le retour de l’Imam Dicko et ce réveil brutal de la classe politique ? Seul l’avenir nous le dira !

 

Youssouf Sissoko  

Source : L’Alternance
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