Bamako, la ville coquette des années 60 qui a séduit pendant longtemps les amis et partenaires du Mali en visite dans la capitale, est devenue aujourd’hui la cité insalubre où se côtoient au quotidien un immense nuage de poussière et des tas d’ordures qui jonchent les routes goudronnées, les rues et ruelles des quartiers, sous le regard indifférent d’Ozone. Cette société marocaine censée assainir les routes et qui a un contrat de quelques milliards de francs CFA des pauvres contribuables maliens par an, n’arrive plus à rendre l’environnement plus agréable.
Elle semble même être aujourd’hui à l’agonie, car incapable d’assurer l’hygiène et la salubrité de nos villes qui croupissent sous le poids des immondices avec son lot de saletés, de mouches et moustique, vecteurs de plusieurs maladies. La société Ozone est tout simplement une déception au regard de l’état de délabrement en termes de nettoyage. Y a-t-il des non-dits dans les clauses du contrat qui lie l’Etat à la société marocaine ? L’ancien régime d’IBK a-t-il sa part de responsabilité dans le comportement de l’Ozone ? Au lieu d’auditer la gestion de l’ancien régime IBK, les autorités de la transition ne se sont-ils pas trompés en se précipitant de signer le décret mettant en place son cabinet ce qui est synonyme de réhabilitation ?
Source: Infosept