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Édito : Le mérite du « Le Pays »

1000 parutions déjà ! Et oui, notre bébé, votre bébé j’allais dire, le journal « Le Pays » atteint aujourd’hui son millième numéro dans l’espace médiatique malien. 1000 parutions, ce n’est pas trop grand, mais très significatif pour la jeune équipe que nous sommes. C’est la preuve des chemins épineux que nous avons traversés depuis 2013. 1000 parutions pour une jeune équipe, sans soutien, est à célébrer. Ce jour était un rêve pour nous et nous venons de le réaliser. Mais nous ne l’avons pas fait seuls ; vous, nos lecteurs, abonnés, partenaires et admirateurs, nous avez aidé à réaliser ce rêve. Votre soutien pendant les bons et moins bons moments, vos critiques constructives, vos recommandations…nous ont permis de nous améliorer, de redoubler nos efforts afin de vous donner la bonne information. Nous avons donné le meilleur de nous-mêmes, nous avons travaillé et nous travaillons à tout moment pour donner, au peuple malien, la bonne information dont il a droit. Nous n’avons pas, peut-être, été à la hauteur comme le souhaitent beaucoup, mais nous avons fait tout ce que nous pouvons, souvent au risque de notre vie, pendant ces années d’existence, durant ces 1000 numéros. Nous avons ce mérite.

Une ligne éditoriale indépendante, c’est ce que la première équipe du journal « Le Pays », hebdomadaire au départ, s’est imposée. Malgré la pauvreté imposée par les autorités de l’époque, les menaces, les intimidations, Le Pays a maintenu sa ligne éditoriale. Pour sa position qualifiée souvent de « radicale » contre le régime IBK, le journal était qualifié par certains « d’appartenir » à Moussa Mara, à Poulo ou encore à feu Soumaïla Cissé. Mais la réalité est tout autre. Certaines positions de ces personnalités ont été également dénoncées dans les colonnes du Le Pays. Nous n’appartenons à personne. Nous ne sommes au service d’aucune personnalité, qu’elle soit politique ou non.

Pour sa position, le journal était privé des contrats, des partenariats dans les structures publiques de l’État. Malgré tout, on a maintenu le cap. Nous avons continué notre combat pour une société juste, pour une gouvernance vertueuse.

En 2016, nous avons passé en bihebdomadaire. Là aussi, le Pays a gardé sa ligne éditoriale indépendante. Notre combat contre la corruption, la mauvaise gouvernance, l’injustice a continué malgré que nous n’eussions pas de contrats et que nous avions beaucoup plus de charges.

Deux ans plus tard, en 2018, le journal est passé de bihebdomadaire en quotidien. Et oui, nombreux étaient de ceux qui n’en croyaient pas, mêmes nos proches. Mais nous avons perché tout en maintenant notre ligne éditoriale. Nous avons cru à notre jeune équipe. Et grâce à vous, nos partenaires, lecteurs et abonnés, nous maintenons le cap aujourd’hui.

Durant ces années d’existence dans le milieu médiatique du Mali, Le Pays s’est prononcé sur des sujets, quelques fois polémiques et  qualifiés souvent de « tabous ». Le journal a fait des révélations croustillantes. A cause de certaines de ces révélations, nous avons été victimes d’intimidations, d’injures virulentes, de sabotages, d’annulations de contrats avec certaines structures étatiques. Mais il fallait continuer, il fallait honorer notre promesse envers la population malienne : celle de lui donner des bonnes informations. Ce combat, nous le continuons toujours et nous allons le faire tant que le Pays existera.

Pendant ces années d’existence, nous n’avons pas, peut-être, atteint tous nos objectifs. Mais nous avons un mérite, pas le moindre : celui d’avoir essayé de jouer notre rôle dans la construction du Mali comme il le fallait, cela contre vents et marées, contre nos intérêts.

Boureima Guindo

Source : LE PAYS

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