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Edito : La politique du robinet coupé !

Au Mali et sous la Transition actuelle, c’est la grande galère pour la presse et la classe politique. Avec la suspension ou devons-nous parler de “suppression” de l’aide de l’Etat, ces deux entités qui contribuent pourtant à la bonne gouvernance, tirent le diable par la queue dans un contexte de crise générale. Cette situation de précarité dans laquelle la presse et la classe politique malienne se retrouvent, est-elle délibérément voulue par les autorités de la transition pour réduire leur pouvoir d’influence ou un cas de force majeure qui s’imposent à elles aussi (autorités de la transition)?

La réalité aujourd’hui est que ni la presse ni la classe politique, n’ont les moyens surtout financiers pour continuer à jouer convenablement leur rôle. La situation économique des organes de médias, est-elle que certains d’entre eux ont, soit arrêté de paraître soit paraissent irrégulièrement. La crise sécuritaire, le retrait de certains partenaires et le manque de soutiens sur le plan national, sont entre autres, les causes de la galère des organes de médias. Que faire ? C’est la grande question posée qui n’a pas encore de réponses. Mais la refondation du pays, doit prendre en compte la mise en place et l’accompagnement d’une presse responsable au service de la nation. On ne doit pas laisser mourir la presse. À défaut de l’accompagner par une aide budgétaire, il faut créer les conditions qui lui permettront de mieux prendre son destin en main. Mais un État responsable ne doit pas être un bourreau pour la presse. Ce serait un recul regrettable.

El Hadj Tiémoko Traoré

Source: Le Pouce

 

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