La vague d’interventions et de réactions de la part de quelques citoyens maliens, postées sur les réseaux sociaux, ne sont pas bonnes à plus forte raison rassurantes pour la suite des événements.
Le constat est plutôt amer. Nous vivons à la vérité une crise multidimensionnelle qui commence à prendre des proportions inquiétantes et multiformes. Sans le moindre risque de pouvoir se tromper, il s’agit là, de la conséquence immédiate et logique du pourrissement de la situation sécuritaire.
Toutes les raisons pour s’inquiéter du comportement que prennent certains en se livrant ainsi à des grossièretés, sans tenir compte du poids des mots. Et les réseaux sociaux sont devenus les canaux pour véhiculer des messages d’insultes et de haine entre des communautés ayant un destin commun : la nation malienne au-dessus de tous les clivages.
Mais, difficile d’admettre que le vivre ensemble soit compromis au Mali. A peuve, que dans ce pays différentes communautés linguistiques ont de tous temps vécu en bonne intelligence, l’affabilité et le sens élevé de l’altérité sont, jusqu’a présent, considérés comme une leçon de vie.
Fort malheureusement, les derniers événements liés à l’assassinat de jeunes arabes et sédentaires viennent exacerber la tension déjà vive entre les communautés ayant toujours vécu ensemble dans une parfaite harmonie.
Ainsi, il va de la responsabilité de chacun et de tous d’appeler à la retenue et d’ouvrer pour sauver l’essentiel, le vivre ensemble, l’unité et la cohésion sociale afin de faire face aux défis existentiels. L’ennemi n’est jamais loin et profitera de la moindre faille pour semer le chaos. Que Dieu nous en garde. Amine.
Gao a trop pleuré, Gao a enterré de trop de fils et de filles, mais Gao de Sonni Ali BER ET de Askia Mohamed vaincra ses ennemis de l’intérieur comme de l’extérieur. Plaise à Dieu
Idrissa I. MAIGA
Par L’Agora