Les énergies renouvelables s’imposent tout simplement parce qu’elles deviennent moins coûteuses. L’Afrique saura-t-elle saisir ce tournant majeur, quitte à ignorer les appels au nucléaire lancés par la Russie de Vladimir Poutine ?
À Sotchi, sa capitale ensoleillée du Sud, lors d’un sommet remarqué, la Russie a dit aux dirigeants africains venus à elle en grand nombre : « Je m’intéresse sérieusement à l’Afrique et souhaite devenir l’un de vos principaux partenaires. » Elle a été accueillie à bras ouverts. Simultanément, la Turquie et son président, Recep Tayyip Erdogan, ont montré qu’ils continuent à vouloir jouer un rôle digne du passé de la première et des ambitions du second. Erdogan a dit, pour la première fois, qu’il songe à doter son pays de l’arme nucléaire. « Je n’accepte pas qu’on nous interdise d’avoir la bombe », a-t-il déclaré.
On reparlera certainement en 2020 de ces deux évolutions auxquelles j’aurais pu consacrer le « Ce que je crois » de cette semaine. Mais il m’a paru plus important d’attirer votre attention sur une évolution majeure, dont je pense que les historiens la considéreront comme un tournant de l’histoire de l’humanité : en 2019, le monde a commencé à opter vraiment pour les énergies renouvelables.
Jeune Afrique