Le Haut conseil islamique du Mali (HCIM) organise, le 31 juillet prochain, un atelier national sur des thématiques d’actualité concernant le monde musulman, notamment : les écoles coraniques ; le statut des leaders religieux et les imams formés au Maroc. C’est ce qui ressort du point de presse animé par les responsables de l’organisation le 10 juillet 2021 à son siège.
Ce point de presse était animé par le 1er vice-président du HCIM, Ibrahim Kontao, qui avait à ses côtés, pour la circonstance, le 8è vice-président, Mohamed Macki Bah et en présence de plusieurs autres membres de l’organisation. Ainsi, le rapporteur de la commission contrôle du HCIM, Me Ibrahima N’Diaye, a souligné que le HCIM intervient beaucoup dans l’intermédiation touchant beaucoup de domaines. Et le plus souvent, les problèmes qui concernent le monde musulman ne sont pas traités.
Cette fois, il s’agira pour le HCIM de mettre toutes ces questions sur la table pour en débattre. Parmi ces problématiques qui seront abordées, il y a les écoles coraniques ; le statut des leaders religieux ; les imams formés au Maroc ; ainsi la prise en charges des enseignants des médersas qui étaient payés par la Lybie. A cela, s’ajoute l’épineuse question de l’insertion socioprofessionnelle des jeunes arabophones.
Dans le cadre du reboisement, le HCIM islamique a invité la communauté musulmane à s’engager dans cette campagne nationale qui se déroule du 1er au 31 août de chaque année dans notre pays.
A travers cette rencontre, il s’agira pour les responsables du HCIM de recenser tous problèmes, les réactualiser et défendre les préoccupations de la communauté musulmane. « C’est notre manière de contribuer à la réussite de la transition », a précisé Me N’Diaye. Il s’agit aussi de faire en sorte que les préoccupations de la communauté musulmane soient au cœur du mandat des autorités de la Transition. Il a également souhaité que les différentes initiatives entreprises puissent aboutir à des solutions de sortie de crise à travers des élections libres, transparentes et crédibles à la fin de la Transition.
Cohésion, sincérité, retour de la paix dans notre pays, tels sont, entre autres, les objectifs recherchés par cette rencontre, a précisé, pour sa part, Mohamed Macki Bah, qui se dit déjà convaincu que la refondation de l’Etat passe par le combat contre les injustices sociales dans le pays.
Pour justifier ses propos, il a souligné la disparité entre l’enseignement public et les medersas. Alors que les enfants de l’école publique étudient dans les bâtiments en dur, Mohamed Macki Bah a fait constater que ceux des medersas sont le plus souvent dans les bâtiments en banco, délabrés, voire sous les hangars. Pourtant, dit-il, ces enfants ont le même droit devant l’Etat.
A la fin de la rencontre, les préoccupations de communauté musulmane seront rassemblées dans un document de contribution qui sera remis à qui de droit dans le cadre de la refondation du Mali.
A O
Source : Ziré