Du mercredi 8 au vendredi 10 mai 2019, l’Ecole de Maintien de la Paix Alioune Blondin Beye(EMP) a abrité le séminaire de haut niveau sur la protection des civils. 31 participants (venus de la République Centrafricaine, des Etats Unis, de la Suisse, du Tchad et du Mali), dont 10 femmes ont participé à ce séminaire. Durant les trois jours, les participants ont d échangé sur les options pour assurer une protection plus efficace, en tenant compte des défis et des contextes spécifiques.
Lors de la cérémonie de clôture du séminaire, le vendredi dernier, le coordinateur a indiqué que l’atelier de haut niveau sur la protection des civils marque un nouveau pas dans la stratégie de l’EMP-ABB pour le renforcement des capacités des acteurs de paix, ainsi que dans son agenda en matière de protection des civils. « C’est également une avancée dans l’approche de renforcement des capacités, fondé sur le partage d’expériences, de leçons apprises et de bonnes pratiques», a-t-il dit. A travers une méthodologie de panel de discussion, ajoute-t-il, les participants ont abordé l’état des lieux de la protection des civils, les questions de coordination, l’optimisation de l’efficacité des outils de protection et l’adaptation des mesures de protection dans des contextes d’extrémisme violent. « En conformité avec le format de l’atelier, les rôles étaient interchangeables, la plupart des personnes présentes ayant directement contribué également en tant qu’intervenant. Les personnes présentes sont venues de la MINUSMA, de la MINUSCA, de OCHA, du UNHCR, de la CEDEAO, de Protection Capacity, de la FMM, du G5 Sahel, de la Commission d’Enquête Internationale au Mali, des Commissions Nationales RSS et DDR du Mali, de Save the Children, de l’Observatoire des Droits de la Femme et de l’Enfant (OFEF), des Forces Armées Malienne et de I’EMP », a expliqué le coordinateur de l’atelier. La diversité de ces acteurs a permis de clarifier, de son avis, le rôle de chacun en s’accordant sur le fait que protéger les civils ne signifie pas exactement la même chose pour tous les acteurs, d’où l’importance de la coopération et de collaboration, dans le respect de l’espace de travail nécessaire à l’efficacité de chacun.
Dans son discours de clôture, le Directeur Général de l’Ecole de Maintien de la Paix Alioune Blondin Bèye, le général Cheick Fanta Mady Dembélé a remercié le Canada, le partenaire historique de l’école, et les autorités au plus haut niveau pour les avoir fait confiance pour la conception et la mise en œuvre de ce séminaire.
M.K.D
Source: Le Républicain