Le 19 février 2019, la Direction Régionale de la Promotion de la femme de l’Enfant et de la Famille a tenu une réunion de concertation et de mobilisation pour la célébration du 08 mars. Une réunion habituelle de concertation qui se tient avant chaque 08 mars avec l’ensemble des femmes leaders du district de Bamako, notamment les présidentes des associations. Une réunion présidée par la directrice de la DRPFEF Mme Kanouté Aoua Doumbia. Pour l’occasion, elle a bien voulu nous accorder un entretien sur les contours de cette rencontre. Lisez plutôt.
Selon la directrice de la DRPFEF, la célébration du 08 mars 2019 se tiendra au palais de la culture. C’est dans ce cadre que sa direction et les femmes leaders (présidentes des associations) se sont réunies pour discuter de la stratégie de mobilisation car l’enjeu de cette année est le fait que le 08 mars va coïncider avec un vendredi , un vendredi saint où la population a des obligations religieuses, d’où l’idée de concertation à propos de l’horaire et le comportement à tenir au palais de la culture ; de se dire comment organiser le tout avec les femmes leaders pour faire la fête et quand même obéir aux obligations religieuses aussi .
Concernant les étapes de la mobilisation, la directrice Kanouté Aoua Doumbia dira que pour le 08 mars, puisque c’est une journée internationale de la femme, la stratégie de mobilisation consiste dans un premier temps à intéresser les localités environnantes de Bamako, les localités qui entourent le district de Bamako ; normalement ce sont des localités qui sont de Koulikoro et puisque Bamako est au cœur même de Koulikoro.
Et la Directrice de poursuivre : ‘’Ces femmes n’ont pas l’opportunité d’aller jusqu’à Koulikoro pour fêter, donc nous faisons un clin d’œil sur ces localités pour fêter avec nous dans le district de Bamako. Ensuite puisqu’il s’agit de la femme, la femme tout court ; nous tenons compte dans cette stratégie de mobilisation des groupements spécifiques, des groupements religieux, des groupements des femmes en situation de handicap, des groupements des femmes porteuses de tenu. Bon je vais dire d’une manière générale spécifique sans oublier la jeunesse par ce que qui parle de femmes, parle aussi de la jeunesse, donc ça c’est une autre stratégie. Et une troisième consiste à impliquer toutes les six (6) communes du district de Bamako. Donc nous prenons les groupes dans l’ensemble des communes du district de Bamako et des périphéries de Bamako pour pouvoir célébrer la journée phare ensemble. Donc vous voyez, ça fait trop de mécanisme, trop de stratégies, donc il faut qu’on s’asseye, qu’on parle entre nous et que l’on mette tout ça ensemble pour pouvoir faire cette mobilisation. C’est pourquoi nous étions ensemble à la DRPFEF pour l’habituelle réunion de concertation sur la mobilisation des femmes pour le 08 mars’’.
Pou son dernier mot, Kanouté Aoua Doumbia dira : ‘’C’est ce que j’ai dit lors de la réunion, que c’est une chance pour Bamako, la journée phare c’est vrai que c’est piloté par le département, mais c’est une activité quel que soient les différentes phases, c’est une activité qui se tient toujours dans la capitale. Donc c’est pour nous les femmes de Bamako une chance, une opportunité de célébrer cette journée phare. Donc quel doit être notre défi ? C’est de réussir l’activité ; réussir en le faisant dans la cohésion, le vivre ensemble et la paix. En le faisant dans une participation massive à l’activité. Bamako ne m’a jamais déçue, les femmes de Bamako ne m’ont jamais déçue quelques soient les activités, quelques soient les opportunités, elles m’ont toujours montré leur capacité, leur grande capacité de mobilisation. Je sais que cette fois –ci, il ne sera pas fait défaut également. Elles vont se mobiliser comme une seule femme à côté des hommes pour célébrer cette journée’’.
Sarré Assétou DJIRE
Source: Zénith Balé