Par la faveur d’une conférence de presse en date du 20 juin dernier au palais des sports, Dr Oumar Mariko n’est pas allé par 4 chemins pour rappeler à l’ordre, autorités politiques, leaders religieux et familles fondatrices du district de Bamako du fait de leur silence, devant la nouvelle loi électorale.
Dans une longue intervention, l’ancien Secrétaire général de l’AEEM, s’est dit consterné au plus haut point et que c’est avec amertume que lui revenait ce silence qu’observent à la fois les religieux , le pouvoir politique et les notables de Bamako.
Un mutisme que Dr Mariko a jugé avec ses propres qualificatifs tant la situation que vit le Mali lui parait à la fois déterminante et cruciale.
Pas de consensus
Pour Dr Oumar Mariko, la nouvelle loi électorale votée par l’Assemblée Nationale, ne s’est pas déroulée dans une démarche consensuelle et que, « le caractère exclusif du processus de l’élaboration a été largement et clairement violé », a-t-il déclaré dans le feu de l’action.
Aussi, pense-t-il que le Groupe parlementaire auquel adhèrent deux formations politiques de l’opposition (ADP-MALIBA et SADI) n’ont jamais reçu la moindre consultation au cours du processus de l’élaboration de la nouvelle loi électorale.
La colère du DR
En effet, Mariko hausse le ton et s’attaque vertement aux familles fondatrices de Bamako, sans oublier les leaders religieux de Mahmoud Dicko, à Ousmane Chérif Madani Haidara en passant par Monseigneur Zerbo pour leur silence.
« Je parle de Monseigneur Zerbo, je parle des familles fondatrices, de Mahmoud Dicko et de Ousmane Cherif Haidara.Vous nous aviez réunis en 2013, chez les notables de Bamako, pour nous dire que quel que soit le résultat des élections même si l’élection est trichée, nous devrions les accepter… Mais, je constate avec amertume que vous n’êtes pas en train d’agir pour dire au Président de la République Ibrahim Boubacar Keita, que c’est lui la faute et qu’il a intérêt d’arrêter », s’est -t-il exprimé.
Avant de conclure, Dr Oumar MARIKO, en vrai pourfendeur n’a ménagé ni institution ni personne en leur rappelant le devoir sacré de travailler ensemble à préserver la cohésion nationale. Mais aussi d’arrêter de prendre des positions défavorables la restauration de la paix au Mali.
Mountaga DIAKITE
Source: L’Agora