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Dr OUMAR MARIKO :« Il n’est plus nécessaire de vouloir croire que les réaménagements sont possibles avec le pouvoir en place »

La question reste posée après cette déclaration, le vendredi, sur l’esplanade de la Bourse du travail, à la faveur d’un meeting de soutien aux FAMa, engagées dans une lutte farouche contre le terrorisme.

Se réclamant héritier de célèbres révolutionnaires et leaders africains socialistes comme Thomas Sankara et Modibo Keïta, l’élu de Kolondièba a ouvertement demandé le départ de toutes forces étrangères du Mali.

Entouré de ses fidèles partisans qui ont fait le déplacement de l’intérieur du pays pour la cause, le président du parti Sadi, à son habitude, s’en est pris au régime d’IBK, atteint d’incompétence notoire à ses yeux. Conséquence, dit-il, « il n’est plus nécessaire de vouloir croire que les réaménagements sont possibles avec le pouvoir en place ».

Et pour cause, selon l’ex soutien du Cnrdre, « le régime actuel n’a aucune réponse à apporter aux doléances des populations ». En effet, selon lui, « le peuple demande des routes praticables, se plaint des exactions des forces de sécurité et exige du pouvoir sa protection, réclame l’accès aux soins de qualité et la lumière sur les cas de disparition de journalistes ».

Le peuple, toujours aux dires de l’honorable Mariko, « exige au régime une gestion saine, efficace et efficiente des ressources financières et matérielles du pays ». Au nom des paysans, il dira que ceux-ci « veulent l’accès aux terres et les travailleurs de meilleurs salaires et l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. » Et ce n’est pas tout.

Toujours selon l’ex-secrétaire général de l’Aeem, « le sang coule, la mort est devenue un fait devers. Fatiguées, les populations créent des milices pour leur propre protection. » Et si les soldats réclament le renforcement de leur service de sécurité et d’équipements plus performants, les jeunes demandent du travail et protestent contre la présence des forces étrangères comme Barkhane et la Minusma au Mali, a-t-il martelé.

Face à cette situation, Oumar Mariko se demande s’il faut laisser le pays « entre les mains d’aventuriers et illusionnistes ? ».

Pour répondre à cette interrogation, il projette de créer un vaste mouvement démocratique et populaire qui, sous le leadership du parti Sadi, va se donner les moyens pour réclamer la liberté, la sécurité, le pain et la paix.

Ce mouvement, dit-il, va également prendre en considération toutes les préoccupations qui ont engendré les grandes mobilisations contre la réforme constitutionnelle, contre l’assujettissement des forces armées et de sécurité maliennes par les forces étrangères, contre la fraude électorale, pour la paix et le dialogue démocratique populaire et souverain.

Ainsi, a-t-il lancé un appel pressant aux forces politiques, aux FAMa et aux mouvements séparatistes de rejoindre le mouvement démocratique populaire pour un dialogue souverain, la fin des hostilités, la création d’une armée patriotique, gage de l’unité nationale et garant de souveraineté populaire et de l’intégrité territoriale et la fin du gaspillage financier, etc.

Bill Carson

La Preuve

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