Le MDP (Mouvement Démocratique Populaire) a présenté à la presse le manifeste contenant les activités en vues de ce regroupement politique. A l’occasion, son président Oumar Mariko, non moins candidat perdant des dernières législatives et président du parti SADI. Il a condamné durant toute son intervention la gouvernance du président Ibrahim Boubacar Kéita (IBK). Selon lui, le régime IBK s’illustre de plus en plus dans la répression sanglante. En témoignent les victimes de celle-ci dans la région de Sikasso. « Les libertés individuelles et collectives n’existent plus », dit-il. Pour lui, rien ne marche, pas de routes, et les travailleurs vivent dans la précarité. Selon lui, l’électricité et l’eau sont devenues un luxe malheureusement en République du Mali.
Pour Oumar Mariko, ouvrir les écoles en cette période précise est une moquerie pour les citoyens d’autant plus qu’en ce mois de juin et juillet, les élèves aident leurs parents au champ. Pour lui, les autorités ne connaissent pas les habitués de leur pays, c’est ce qui explique la prise de cette décision.
« La CMDT a été dépiécés par une certaine privatisation », souligne Mariko qui pense que « les Maliens ont envie des gens qui ont une parole ».
Aujourd’hui, la démarche du MDP est de définir une stratégie pour mettre fin au régime du président IBK, car celui-ci est incapable de mettre fin à la souffrance des populations et surtout « les conflits inter communautaires ».
Mariko demande aux Maliens d’exiger « le retour de l’armée française chez elle ». Et surtout de mettre fin au système de gouvernance du régime IBK. « Il faut que les mouvements et les partis politiques se mettent ensemble pour mettre fin au régime d’IBK. Il est le responsable de nos malheurs », a-t-il affirmé.
Dans le manifeste présenté à la presse, le MDP demande la démission du président de la République, auquel cas une désobéissance civile graduelle serait décrétée conformément à l’article 121 de la constitution. Ce qui permettra de passer à la 4e République. Ainsi celle-ci ouvrira la porte à plusieurs réformes dont le procès de crime économique, l’audit de la dette publique, le procès de la démocratie malienne entre autres.
Komi