Ces attaques sont survenues, à l’aube de ce dimanche 24 janvier. Les camps de Boulkessi et de Mondoro, dans le centre du pays près de la frontière du Burkina Faso, ont été la cible d’une attaque meurtrière complexe. Le bilan fait état d’au moins 4 militaires tués et 12 blessés à Boulkessi. Du côté de Mondoro, on déplore 2 militaires tués et 6 autres blessés.Un véhicule militaire équipé d’un fusil mitrailleuse a également été emporté par les assaillants.
Par ailleurs, l’armée a aussi annoncé avoir abattu une trentaine d’entre eux et récupéré des dizaines de motos ainsi qu’un important matériel militaire.
Ces attaques surviennent soixante douze heures après une autre qui s’est déroulée, le jeudi 21 Janvier, aux environs de 19h45, dans le secteur de Koro, région de Mopti. Elle avait visé une mission de ravitaillement des Fama à travers un engin explosif improvisé (EEI) entre Dinangourou-Mondoro. Trois militaires y avaient perdu la vie et trois autres blessés. On note aussi des civils qui se seraient également blessés. La même journée, dans la localité de Bado, relevant de la commune Mondoro, deux individus ont été tués par une mauvaise manipulation d’un engin explosif qu’ils tentaient de poser contre des FAMa sur l’Axe Mondoro-Boni.
Certes, ces attaques n’ont pas encore été revendiquées, mais le mode opératoire et les lieux où elles sont survenues prouvent à suffisance qu’il s’agit clairement d’éléments du JNIM. Lesquels ont récemment intensifié leurs attaques contre des civils qui ne leur sont pas favorables et mêmes des militaires qu’ils soient du Mali ou des forces partenaires.
Source : Kibaru