Fin des travaux de la phase finale du Dialogue National Inclusif à Bamako. Pendant une semaine, les délégués venus de l’intérieur et de l’extérieur du Mali, ont débattu des questions existentielles du pays. Des débats parfois houleux sur des thématiques comme la gouvernance, la sécurité ou encore l’accès aux services sociaux de bases. Au total quatre résolutions ont sanctionné les travaux. Le chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Keita, s’est engagé à mettre en œuvre les recommandations issues de ces assises. Une partie de l’opposition, dont le chef de file, qui a boycotté ce dialogue, pense que les résolutions issues de ces assises ne règlent pas les problèmes du Mali.
Pour le rapporteur général, ces résolutions sont la synthèse des débats en plénière. Elles portent sur les préoccupations majeures exprimées au cours de ces assises. « Le processus de la réorganisation territoriale et du nouveau découpage administratif et électoral sera engagé courant 2020, l’organisation d’un referendum, la mobilisation de toutes les ressources nationales pour ramener la paix et la sécurité dans le pays et promouvoir le vivre ensemble, la relecture de certaines dispositions de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali », explique Sidiki N’Fa Konaté rapporteur au Dialogue national Inclusif.
De son côté, le président de la République s’est engagé pour l’application de ces recommandations. L’occasion était également propice pour Ibrahim Boubacar Keita de réitérer sa disponibilité à dialoguer avec l’ensemble des Maliens. « J’ai promis de faire tout ce qui me sera possible pour que les recommandations issues des travaux délégués soient appliquées » a promis IBK.
Cette phase nationale a été précédée de celles des régions, des cercles, des communes et des ambassades. Ces résolutions et recommandations seront mises en œuvre dans les courts, moyens et longs termes annoncent les autorités.
Une partie de l’opposition, dont le chef de file, qui a boycotté ce dialogue, pense que les résolutions issues de ces assises ne règlent pas les problèmes du Mali. Selon elle, à travers ces résolutions « le gouvernement veut opérer un passage en force pour réviser la Constitution ». L’opposition réaffirme sa position de faire échec au projet.
Source: Studio Tamani