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Djoliba AC : Quand les dirigeants ne sont pas récompensés par leurs joueurs

Si les gros moyens financiers (salaires et  primes) mis à la disposition des joueurs et à leur staff technique pouvaient donner des trophées et des titres ces dernières années à un club de football au Mali, le Djoliba AC allait tous les rafler au vu des énormes sacrifices financiers consentis par l’actuelle équipe dirigeante. Mais hélas ils ne sont pas récompensés en retour par les acteurs directs à savoir les joueurs surtout ceux considérés comme les cadres à un pas de l’atteinte des objectifs fixés. En atteste les cas de la coupe du Mali 2018 et de la phase préliminaire de la coupe CAF 2018 où se fut une grande désillusion pour les dirigeants et les supporters.

Après avoir été privé de toutes les compétitions nationales (championnat national et coupe du Mali) et des subventions financières depuis la saison 2015 jusqu’en 2017 par l’ancien président de la fédération malienne de football, le Djoliba a retrouvé les compétitions officielles en 2018 a travers la coupe CAF et la coupe du Mali 2018 sous la coupole du comité de normalisation. Si la plupart des observateurs sportifs maliens sans oublier les ennemis du club avaient prédit des éliminations précoces lors de ses deux compétitions, les  dirigeants et les supporters ont montré aux yeux de tout le monde entier qu’ils ne sont pas là uniquement pour combattre un système mafieux installé par Baba Diarra et son clan mais qu’ils sont là pour faire vivre le football à travers un club. Pour atteindre leur objectif, Faniéri Diarra accompagné d’un staff étoffé furent recrutés avec des salaires qui varient de 400 000 FCFA à 150 000 FCFA, 35 joueurs furent retenus avec des salaires de 150 000 FCFA à 50 000 FCFA sans oublier des prises en charge des cas sociaux des joueurs. Ce qui coûtait plus de 5 millions de francs CFA par mois financés sur fonds propres des dirigeants du club. Ce qui a permis au Djoliba de se qualifier à la phase de poule de la CAF 2018 qui était l’objectif principal même si l’appétit était venu  en mangeant après. Cet élan avait aussitôt permis aux Rouges de Bamako de jouer et de perdre la finale de la 58e édition de la coupe du Mali le 23 septembre dernier. De ces  deux campagnes, cela a coûté la bagatelle de plus de 29 millions de francs CFA, aux dirigeants et aux supporters, comme primes offertes aux joueurs et staff technique. Mieux si le Djoliba continue à exister aujourd’hui au plus haut sommet c’est grâce à ces mêmes dirigeants et supporters qui ont accepté de se sacrifier corps et âme pour sauver le club contre sa disparition programmée par Baba Diarra et son clan mafieux pendant la crise aigue qui a secoué le football malien de 2015 à 2017. Parmi eux on peut citer entre autres, Tidiane Median Niambélé, Me Bassalifou Sylla, Lamine Kamissoko, Modibo Coulibaly, Yéli Sissoko, Harouna Vieux Diallo, Mamadou Nènè Diakité sans oublier les fervents soutiens du club Youba Cissé, Bakari Sidibé dit Wassolo et Siaka Diarra connu pour les uns Niamakoro et Méché pour les autres qui ont été injustement mis en prison pour l’amour du club. Malgré tous ces sacrifices financiers consentis, les dirigeants et les supporters ne sont pas récompensés par des titres ou des trophées par la faute des joueurs surtout par ceux considérés comme des cadres. Ce dont certains n’ont pas hésité à parler de trahison des joueurs. Le comble ces dirigeants se trouvent être dénigrés par certains joueurs par des déstabilisateurs du club tapis dans l’ombre pour les uns et pour les autres se trouvant hors du complexe sportif de Hèrèmakono. Ces accusations fallacieuses se sont accentuées par le fait que le Djoliba soit éliminé dès les préliminaires de la coupe CAF comme s’ils assistent financièrement le club depuis leur refuge. Avec l’annonce du démarrage prochain du championnat en janvier prochain, les dirigeants ont déclaré  après avoir déclaré tirer tous les enseignements et leçons de la saison dernière. Du coup ils entendent redoubler plus d’efforts pour répondre présent. « Nous sommes plus que jamais motivés et optimistes avec l’arrivée du nouvel entraineur ivoirien. C’est à travers des échecs qu’on apprend et nous osons croire que la saison 2019 sera la bonne pour nous. Nous lançons un vibrant appel à la vigilance et à la mobilisation de tous les supporters et sympathisants à se tourner vers l’avenir » confie un responsable du club.

Saïd

Mutation

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