Dans son communiqué N°009-2019-/CNDH, la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) condamne la « dispersion violente » du sit-in des membres du Collectif des diplômés handicapés le 11 mars 2019 et qui s’est soldée « par des blessés ».
La Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) a alors tenu à rappeler que la liberté de manifester pacifiquement sans troubler l’ordre public participe de l’exercice démocratique et constitue un droit fondamental des Droits de l’Homme. Elle « appelle le Gouvernement à l’observance stricte de ce droit constitutionnel » tout en condamnant « fermement tout recours excessif à la force ». La CNDH, à travers son communiqué, « exhorte l’ensemble des forces vives à créer et maintenir un climat politique apaisé dans l’intérêt supérieur de la nation malienne en engageant un dialogue social constructif ». Son dernier vœu s’adresse aux unités de maintien de l’ordre. Elle leur demande « à user de la force comme mesure de dernier ressort et seulement dans la mesure où le rétablissement de l’ordre public le requiert. » La commission rappelle : « Pour la CNDH, la prévention des troubles, porteurs de violations des droits humains, est une responsabilité partagée. »
Source: Le Pays