Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Disparition : JOAO HAVELANGE, LE ROI DU FOOT BUSINESS N’EST PLUS

Craint autant que respecté, le Brésilien Joao Havelange, décédé hier centenaire, a régné pendant 24 ans sur le football mondial et l’a fait entrer dans l’ère du sport-business. Mentor et prédécesseur du Suisse Joseph Blatter, Havelange a occupé la présidence de la Fifa (Fédération internationale de football) de 1974 à 1998.

joao havelange mort decede

Cet ancien sportif au regard bleu d’acier et à la carrure imposante restera comme celui qui a fait de la Coupe du monde le plus grand événement sportif planétaire, la faisant passer de 16 à 32 équipes. Sa mort à l’âge de 100 ans intervient alors que la FIFA est ébranlée par le plus grand scandale de corruption de son histoire, qui a contraint le fils spirituel de Havelange, Joseph Blatter, à démissionner de la présidence. Né le 8 mai 1916 à Rio dans un milieu aisé, de parents belges qui avaient fui les horreurs de la première guerre mondiale, Jean-Marie (Joao) Faustin Godefroid Havelange devient en 1974 le premier non-européen à remporter la présidence de la Fifa. Durant sa campagne, il a promis à l’Asie et à l’Afrique d’y développer un sport jusqu’alors cantonné à l’Europe et l’Amérique latine. Havelange a alors derrière lui une longue expérience du monde du sport. Comme sportif, il a participé aux JO-1936 de Berlin en natation et aux JO-1952 de Helsinki en water-polo, avant de devenir dirigeant : président de la Confédération brésilienne des sports (CBD) en 1958 puis membre du Comité international olympique (CIO) en 1963. A son arrivée, la Fifa vivote et manque de ressources. Il esquisse un programme de développement et pour le mener à bien, recrute en 1975 Sepp Blatter, alors âgé de 39 ans. C’est sous le mandat de Havelange que commencent à être signés des accords télévisés à prix d’or. L’expansion de la Fifa en Afrique et en Asie a coïncidé avec le boom de la télévision et la « stratégie mondiale de marketing de Coca-Cola pour pénétrer de nouveaux marchés », explique l’universitaire canadien Trevor Slack dans son livre « la commercialisation du sport ». Havelange « observe le monde au télescope et jamais au microscope », disait de lui Henri Kissinger, l’ancien secrétaire d’Etat américain. Sous son leadership, la Fifa s’est aussi ouverte au football féminin et à la jeunesse, avec la création des Mondiaux féminins, -20 ans et -17 ans, ainsi que la Coupe des Confédérations. Au cours de ses six mandats, il a souvent été reçu comme un chef d’Etat au gré de ses innombrables voyages (300 jours par an). Il a aussi largement fait gonfler le nombre d’associations nationales membres de la Fifa (198 à son départ en 1998, 211 actuellement), pour cela surnommée « Les nations unies du football ». L’instance l’a même présenté au… prix Nobel de la Paix en 1988.

Transfert : FABREGAS VA-T-IL REJOINDRE LE REAL MADRID ?

Cesc Fabregas (29 ans) vit décidément une période difficile. Au sortir d’une deuxième saison calamiteuse avec Chelsea et d’un Euro très moyen avec l’équipe d’Espagne, le milieu de terrain n’entrerait pas dans les plans du nouveau coach des Blues, Antonio Conte, qui l’a laissé sur le banc pour l’entrée en lice de la formation londonienne en Premier League face à West Ham (2-1), lundi soir. Désormais barré par N’Golo Kanté, l’Espagnol serait prêt à quitter Stamford Bridge pour… le Real Madrid ! Fabregas ne serait pas contre… Alors que ses dirigeants l’auraient récemment proposé à la Juventus Turin, à la recherche d’un élément de qualité capable de suppléer Paul Pogba, vendu à Manchester United, le natif d’Arenys de Mar pourrait se laisser tenter par une pige au Real Madrid. D’après les médias britanniques, l’entourage du Catalan aurait contacté le club royal afin d’évaluer les possibilités d’un mouvement vers son pays d’origine. Selon les mêmes sources, Chelsea demanderait entre 20 et 25 millions pour son métronome, sous contrat jusqu’en juin 2019. Au Real, le milieu est déjà bien garni Pour rappel, les Merengue lorgnaient Fabregas lors de l’été 2009 puis 2010 avant que celui-ci ne revienne au Barça, où il a été formé, en 2011. Cinq ans plus tard, l’international espagnol ne semble plus aussi impressionnant et il serait étonnant que les décideurs de la Maison Blanche passent à l’action dans ce dossier. En effet, Zinedine Zidane dispose d’un effectif très riche dans l’entrejeu. Luka Modric, Toni Kroos, Casemiro ou encore Mateo Kovacic peuvent jouer à un poste reculé tandis que James Rodriguez ou encore Isco sont toujours là pour évoluer plus haut.

Source : L’ Essor

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance