Le 3e round des négociations d’Alger se poursuit depuis jeudi dernier à huis clos entre le gouvernement et les représentants des groupes armés du Nord.
Ce lundi, la tension est montée d’un cran entre les délégations.
La délégation gouvernementale s’est montré excédée par la position des groupes rebelles qui exigent le fédéralisme.
En effet, le chef de la délégation gouvernementale, Abdoulaye Diop, ministre des affaires étrangeres était ce lundi 24 novembre sur le point de claquer la porte et déclare “Nous n’avons pas mandat à discuter d’une quelconque fédéralisation du Mali”.
Les positions tranchées, voire figées, rendent donc difficiles les tractations à Alger lors de ce 3e round dont l’issue s’avère, pour l’heure, incertaine.