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[Direct] Burkina Faso: la médiation arrivée à Ouagadougou

Après le coup d’Etat de jeudi 17 septembre, les hommes du Régiment de la sécurité présidentielle (RSP) sont toujours en place à Ouagadougou. Malgré cette surveillance, des manifestants se sont rassemblés aux abords de l’aéroport pour accueillir la médiation et lui rappeler qu’ils rejettent les putschistes.

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13h : l’ambassadeur de France à Ouagadougou, Gilles Thibault, confirme sur Twitter la libération de Michel Kafando, précisant que ce dernier « va bien ».

 

Les tentatives de rassemblement ont repris depuis ce vendredi 18 septembre au matin. Dans plusieurs quartiers de la ville, des jeunes ont barricadé la rue et brûlé des pneus, mais les soldats du régiment de sécurité présidentielle multiplient les patrouilles pour disperser les manifestants.

La place de la Nation est aux mains des soldats du RSP. La police et la gendarmerie nationale sont présentes à l’aéroport international de Ouagadougou pour empêcher d’éventuelles manifestations.

Des libérations contredites

Les responsables de la transition méfiants quant aux annonces du CND. Chérif Sy, le président du Parlement de transition affirme que le président de transition Michel Kafando n’a pas été libéré mais placé en résidence surveillée par le RSP.

« Ce n’est pas vrai, c’est absolument faux. En réalité, le président, son excellence Michel Kafando, a été déplacée du palais de Kosyam, là où il était séquestré, et mis en résidence à son domicile officiel. Il n’est pas libre de ses mouvements, il n’est pas libre de s’exprimer. »

Par ailleurs, Chérif Sy confirme une information diffusée un peu plus tôt sur l’antenne de RFI par Guy Hervé Kam, le porte-parole du Balai citoyen concernant le ministre Bagoro, à savoir la mise en résidence surveillée d’autres ministres. Selon le président du Parlement de transition, il est impossible de joindre Michel Kafando via le téléphone « puisqu’il n’a pas eu le droit de s’exprimer. Le Premier ministre est toujours détenu là-bas avec un certain nombre de ministres. »

Les attentes de la Cédéo

Ce vendredi matin, le compte twitter du président sénégalais Macky Sall le montrait en costume sombre, assis dans l’avion qui doit le conduire dans la capitale burkinabè. Avec ces simples mots  « en route pour Ouagadougou ».

Dans quel esprit le président en exercice de la communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest s’apprête-t-il à engager cette médiation ? « Nous exigeons que les forces de défense et de sécurité se soumettent à l’autorité politique » écrivait-il jeudi, après l’annonce de l’arrestation du président, du Premier ministre et de plusieurs ministres.

Puis, un peu plus tard « Nous sommes engagés, avec la Cédéao, l’UA et l’ONU, à tout mettre en œuvre pour le parachèvement réussi de la transition au Burkina Faso. »

Boni Yayi, le président béninois serait, lui aussi, attendu à Ouagadougou, pour mener cette médiation aux côtés de Macky Sall. Le ministre béninois des Affaires étrangères a indiqué à la télévision nationale que l’objectif était « de parvenir à un retour à une vie constitutionnelle normale, à la libération du président et du Premier ministre qui sont otages, et à la libération de tous les ministres ».

Source: RFI

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