La question de l’indemnité perçue par les 147 membres du Conseil National de Transition (CNT) reste au cœur des débats. Alors que la proposition de la loi organique visant à accorder des indemnités considérables aux membres du CNT rejetée par la Cour Constitutionnelle est sur toutes les lèvres à travers le pays, les yeux des maliens sont rivés sur le chef de l’Etat à qui le dernier mot va revenir.
Le dernier mot reviendra au président, Assimi qui se trouverait face à un dilemme crucial. Le chef de l’Etat est appelé à signer le décret entérinant cette loi controversée.
Le sujet est importance et de préoccupation pour les Maliens, et qui attendent que le président Assimi prenne des mesures à ce sujet.
Dans de telles situations, les attentes du peuple envers lui sont souvent élevées. Les citoyens attendent des décisions justes et équitables, surtout les citoyens estiment que les indemnités des membres du CNT sont perçues comme excessives ou injustifiées.
A ce titre, il est donc crucial que le président Assimi prenne des mesures pour gérer cette question. Cela peut impliquer de veiller à ce que les indemnités soient en ligne avec les normes établies, justifiées par les responsabilités, mais également en fonction des réalités budgétaires du pays.
La manière dont cette question sera gérée par Assimi peut avoir un impact significatif sur la confiance du public en la Transition.
Réactions mitigées
La question suscite des réactions mitigées. Alors que le pays traverse une période de crise économique et sociale, de nombreux citoyens expriment leur frustration face à cette décision du CNT qui s’est octroyé des millions de F CFA.
Ils critiquent fermement cette décision, arguant que le pays ne peut pas se permettre de telles dépenses alors que les Maliens ordinaires souffrent des conséquences de la crise économique, sociale, sécuritaire, politique et accentuée par le délestage à outrance.
Des hommes politiques estiment que l’argent public devrait être utilisé de manière plus responsable, en priorisant les besoins urgents de la population.
Cette controverse souligne les tensions persistantes autour de la gouvernance et de la gestion des ressources publiques au Mali, et met en lumière les défis auxquels est confronté le pays dans sa quête de stabilité et de prospérité.
La balle est dans le camp du chef de l’Etat.
Moudir Diallo