Dans son propos, le Président du comité de pilotage du Dialogue inter-maliens pour la paix et la réconciliation nationale Ousmane Issoufi Maïga n’est pas allé par quatre chemins pour faire savoir qu’après les premières consultations avec les acteurs clés de la nation dans le cadre du dialogue inter-Maliens, le comité de pilotage a de nouveau rencontré la presse pour solliciter son soutien dans la réussite de ce projet présidentiel. Il a profité de cette occasion pour rendre compte des premières activités menées.
Selon l’ancien PM Maïga, le comité de pilotage a engagé des discussions avec diverses couches du pays, à savoir : la classe politique, les organisations féminines, celles des jeunes et socioprofessionnelles. De même que les syndicats, les confessions religieuses et les autorités traditionnelles. Une démarche préalable au début de la phase communale du dialogue inter-Maliens. Ainsi, les consultations sur les thèmes et les préoccupations des populations locales avaient débuté dans toutes les communes du Mali depuis le samedi 13 avril. Il a souligné que les retours étaient positifs.
« Nous souhaitons simplement que les participants s’expriment avec franchise, et que leurs propos soient rapportés afin que le comité puisse en tirer des résolutions ou des recommandations acceptées par tous les Maliens ». Le Président du comité de pilotage dudit dialogue a insisté sur la nécessité pour les Maliens de trouver des solutions internes à leurs problèmes, plutôt que d’accuser les autres. Il a également noté que tous les thèmes abordés tournaient autour de la paix et de la réconciliation.
Mamadou Dabo, le président du comité des experts de la Maison de la Presse, a réaffirmé l’engagement des médias à accompagner le dialogue inter-Maliens pour la réussite de cette mission. L’occasion fut opportune pour lui de déclarer que le Mali est aujourd’hui au centre de l’attention de tous les pays du monde, pas seulement des pays africains. Selon lui, le Mali, avec la transition en cours, est devenu un modèle pour le monde entier. C’est pourquoi, estime-t-il, nous ne devons pas échouer. « Si nous échouons cette fois-ci, nous ne relèverons jamais, et c’est pourquoi ce dialogue revêt une importance capitale pour l’unité dans le pays »a-t-il conclu.
Par Fatoumata Coulibaly